Un ex-adjudant condamné pour agression sexuelle sur une jeune gendarme adjoint volontaire

Photo : Le prévenu était adjudant et officier de police judiciaire au moment des faits (photo L'Essor)

9 juin 2024 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Un ex-adjudant condamné pour agression sexuelle sur une jeune gendarme adjoint volontaire

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Reconnu coupable d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, un ancien adjudant et officier de police judiciaire (OPJ) a été condamné à 15 mois de prison avec sursis par le tribunal de Toulouse le 6 juin 2024. L’homme de 55 ans était jugé pour agression sexuelle sur une gendarme adjoint […]

Reconnu coupable d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, un ancien adjudant et officier de police judiciaire (OPJ) a été condamné à 15 mois de prison avec sursis par le tribunal de Toulouse le 6 juin 2024. L’homme de 55 ans était jugé pour agression sexuelle sur une gendarme adjoint volontaire (GAV) de 23 ans. Comme l’explique La Dépêche du Midi, les faits se sont déroulés le 6 février 2021 dans un véhicule de patrouille à Saint-Girons (Ariège).

Une autre patrouille de gendarmes en mission interrompt la scène

En repérant un véhicule de patrouille arrêté, en pleine nature et en plein jour, un équipage de gendarmerie en mission dans les environs de Saint-Girons, avait été intrigué. A l’intérieur, une jeune gendarme se trouvait sur les genoux de son supérieur hiérarchique. Le gradé a alors demandé à ses collègues de taire la scène qu’il venait de découvrir. De son côté, selon le quotidien, la gendarme aurait sorti son arme de service de son étui et envisageait de mettre fin à ses jours, par peur des conséquences. La victime avait ensuite déposé plainte pour agression sexuelle. Lors de son procès, l’ancien adjudant a plaidé une relation consentie.

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La victime présente à l'audience

La relation, que le prévenu entretenait avec la victime, a aussi animé les débats du tribunal. "Vous faites changer les patrouilles pour vous retrouver avec elle et vous calquez vos congés", souligne la présidente. Présente à l’audience avec son uniforme, la victime est revenue sur les faits. "Il a pris ses désirs pour des réalités", a-t-elle assuré. "Il interprète et surinterprète tous les signaux positifs sur un plan sexuel, amoureux, alors que rien ne l’y autorisait. Elle ne voulait pas de relation physique", a dit pour sa part le procureur qui a requis 15 mois de prison avec sursis. Le tribunal a décidé de suivre les réquisitions du parquet.

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