Pour fuir la police, le dealer se cache dans … une caserne de gendarmerie

Photo : 3 200 personnes vivent au sein de la caserne Mohier de Maisons-Alfort (photo-archives l'Essor)

6 juin 2024 | Opérationnel

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Pour fuir la police, le dealer se cache dans … une caserne de gendarmerie

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Pour échapper à un contrôle de police, il ne pouvait pas trouver pire cachette. Comme le révèle Le Parisien, un homme s’est retrouvé par erreur, le 3 juin 2024 vers 18h00, dans la caserne Mohier de Maisons-Alfort (Val de Marne), alors qu’il tentait de fuir les policiers. Ceux-ci venaient de contrôler un véhicule avec deux […]

Pour échapper à un contrôle de police, il ne pouvait pas trouver pire cachette. Comme le révèle Le Parisien, un homme s’est retrouvé par erreur, le 3 juin 2024 vers 18h00, dans la caserne Mohier de Maisons-Alfort (Val de Marne), alors qu’il tentait de fuir les policiers. Ceux-ci venaient de contrôler un véhicule avec deux personnes à bord. Si le conducteur obtempérait, le passager, lui, en profitait pour ouvrir la portière et prendre la fuite, un sac à la main.

La plus grande caserne clôturée de France

Arrivé au bout de l’avenue, le fuyard s’engageait dans une autre rue, lançait son sac par-dessus une clôture et se mettait à escalader un portail. Mauvaise surprise pour lui, il venait de pénétrer dans l’enceinte de la caserne Mohier de Maisons-Alfort, la plus grande clôture de France. Près de 3 200 personnes y vivent. L’homme était rapidement interpellé par les gendarmes. Lors de la fouille de l’individu, les militaires trouvent dans son sac 367 grammes d’herbe de cannabis, ce qui explique sans doute sa volonté de fuir le contrôle de police. Le conducteur du véhicule était également interpellé par les policiers.

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Le parquet de Créteil ouvre une enquête

Le fuyard et le chauffeur du véhicule ont été placés en garde à vue pour "infraction à la législation sur les stupéfiants et intrusion dans l’enceinte de la gendarmerie". Confiée au commissariat de police de Maisons-Alfort, une enquêté a été ouverte par le parquet de Créteil. Le commandant de gendarmerie de Maisons-Alfort devait venir déposer plainte ultérieurement suite à cette intrusion.

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