Les priorités du nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez

Photo : Accompagné par Marie-Pierre Vedrenne, sa ministre déléguée, le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a réservé son premier déplacement pour les gendarmes, dans les Yvelines, lundi 13 octobre 2025. (Photo: Gendarmerie)

14 octobre 2025 | Société

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Les priorités du nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez

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"Sécurité du quotidien" et "guerre contre les narcotrafiquants". Lors de son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur, auprès des gendarmes, puis des policiers et des pompiers, Laurent Nuñez a présenté ses priorités.

Le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a érigé au rang de priorités la restauration de la « sécurité du quotidien » et la poursuite de la « guerre contre les narcotrafiquants », lundi 13 octobre 2025, à Versailles, lors de son premier déplacement.

Son premier déplacement, auprès des gendarmes

Laurent Nuñez, qui était accompagné de Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès de lui, a choisi pour son premier déplacement de se rendre dans les Yvelines, à Versailles, pour y rencontrer des gendarmes. Le directeur de la Gendarmerie, le général d’armée Hubert Bonneau, l’accompagnait.

Interrogé par la presse sur ses priorités, il a déclaré qu’il s’agissait de « celles qui intéressent nos concitoyens: restaurer la sécurité du quotidien ». En outre, « on va poursuivre cette guerre contre les narcotrafiquants. C’est vraiment une priorité extrêmement forte », a ajouté l’ancien préfet de police de Paris, en visite au groupement de gendarmerie départementale des Yvelines (GGD 78).

Lors de sa visite, le ministre est allé à la rencontre des gendarmes de différentes unités basées à Versailles, comme le Centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG) des Yvelines, ainsi que la brigade territoriale de contrôle des flux (anciennement brigade territoriale de Versailles), qui agit tout particulièrement dans les transports en commun du département de l’ouest francilien.

Une filière judiciaire à renforcer

Les ministres ont ensuite pris la direction de Saint-Quentin-en-Yvelines pour y rencontrer des policiers.

Laurent Nuñez, 61 ans, a été choisi dimanche 12 octobre 2025 par le Premier ministre Sébastien Lecornu pour devenir « le premier flic de France ». Un domaine qu’il connait parfaitement alors qu’il occupait depuis 2022 les fonctions de préfet de police de Paris. Il s’est dit à nouveau « très fier et très honoré d’avoir été nommé ministre de l’Intérieur » pour « assurer la protection et la sécurité de nos concitoyens ».

Il par ailleurs a souligné avoir « été interpellé » dès sa nomination par « des organisations syndicales de la Police nationale sur le renforcement de la filière judiciaire, la filière investigation ». « Bruno Retailleau avait travaillé en ce sens et je vais évidemment immédiatement me saisir de ce dossier. Je sais qu’il y a une attente extrêmement forte des policiers. Je l’ai vécu moi-même comme préfet de police », a-t-il relevé.

Bleus et rouges

Enfin, Laurent Nuñez et Marie-Pierre Vedrenne ont terminé leur déplacement par un échange avec des sapeurs-pompiers. Ils se trouvaient alors au centre d’incendie et de secours de Montigny-le-Bretonneux.

« Je n’oublie pas que, comme ministre de l’Intérieur, la sécurité, c’est aussi la sécurité civile. Je veux saluer également le travail de nos sapeurs-pompiers sur l’ensemble du territoire national, les marins-pompiers à Marseille et les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », a-t-il souligné.

Celui qui connait déjà bien la Place Beauvau pour y avoir été notamment secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, lors du précédent quinquennat, entre octobre 2018 et juillet 2020, a tenu à effectuer ce premier déplacement auprès des gendarmes, policiers et pompiers « pour leur dire (s)on engagement à leur côté dans leurs difficiles missions pour la protection de nos concitoyens. Ils incarnent chaque jour la sécurité et la solidarité sur le terrain. Je leur redis mon admiration et ma fierté d’être à leur tête », a-t-il ajouté sur X (ex-Twitter) à l’issue de ses visites.

(Avec l’AFP)

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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