Jugé pour harcèlement sexuel, un major de la gendarmerie relaxé par le tribunal de Niort

Photo : L'accusé et la plaignante appartenaient, à l'époque, au PSIG de Poitiers (photo L.P)

28 septembre 2025 | Vie des personnels

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Jugé pour harcèlement sexuel, un major de la gendarmerie relaxé par le tribunal de Niort

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Le tribunal correctionnel de Niort a relaxé un sous-officier de la gendarmerie de la Vienne qui était soupçonné de harcèlement sexuel sur l’une de ses subalternes

Le tribunal correctionnel de Niort (Deux-Sèvres) a relaxé, le 25 septembre 2025,  un major de la gendarmerie, en poste dans la Vienne, qu’il jugeait pour harcèlement sexuel sur l’une de ses subalternes. Comme l’explique La Nouvelle République, la motivation de la décision des juges reste pour l’instant inconnue. Le tribunal ne devrait pas la publier avant plusieurs semaines, précise le quotidien local.

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Le gendarme avait reconnu « des blagues lourdes »

L’affaire avait été jugée le 10 juillet 2025. L’affaire avait été dépaysée en raison des fonctions de l’accusé. Originaire de la Loire, ce major de la gendarmerie de 57 ans comparaissait pour le délit de « harcèlement sexuel par une personne abusant de l’autorité qui lui confère sa fonction ». Les faits se seraient déroulés sur seize mois, entre le 1er septembre 2022 et le 8 janvier 2024. L’homme commandait alors le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Poitiers (Psig). La plaignante était une adjudante maître-chien qui travaillait dans cette unité.

Au moment de son procès, le sous-officier de la gendarmerie était en arrêt maladie depuis un an et demi. Son avocat avait assuré que son client n’avait « strictement rien à se reprocher ». Il n’avait pas hésité à rappeler les « états de services exemplaires » du militaire et ses 39 années de carrière en gendarmerie. Ce dernier avait néanmoins présenté ses excuses à la victime. Il avait admis avoir fait des « blagues lourdes » dans le pire des cas.

La plaignante avait présenté une incapacité totale de travail (ITT) longue de trois mois. Agée de 39 ans, elle travaille désormais dans les Deux-Sèvres.

Un an de prison avait été requis par la substitut de la procureure Nina Blanchon. Le 25 septembre 2025, les trois magistrats ne sont pas allés dans son sens et ont relaxé l’accusé. La plaignante avait dix jours pour faire appel.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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