Un gendarme obtient la suspension de sa mutation d’office à Argentan

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22 janvier 2025 | Vie des personnels

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Un gendarme obtient la suspension de sa mutation d’office à Argentan

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Contestant une mutation d'office qui compromettrait la garde alternée de ses filles, un adjudant-chef de Rouen a obtenu gain de cause en référé devant le tribunal administratif de Caen en décembre 2024.

Un adjudant-chef de gendarmerie en poste à Rouen (Seine-Maritime) vient de remporter une première victoire judiciaire dans son combat contre sa hiérarchie. Comme le raconte le quotidien régional  Ouest-France, le sous-officier contestait une mutation d’office prononcée le 18 septembre 2024 qui devait l’affecter à la brigade de recherches (BR) d’Argentan (Orne),  à partir du 16 janvier 2025.

Le militaire a donc saisi le tribunal administratif de Caen en référé en novembre 2024. Il considérait cette mutation comme une « sanction déguisée ». Il mettait notamment en avant l’impossibilité de poursuivre la garde alternée de ses deux filles, un déclassement professionnel, ainsi qu’une perte financière liée à la prime et aux frais de location.

Pas de preuve que la mutation d’office était dans l’intérêt du service

Le 17 décembre, le juge des référés lui a donné raison, soulignant que cette mutation contraindrait le gendarme à s’installer à 90 minutes de son domicile actuel, compromettant ainsi l’organisation familiale mise en place avec son ex-compagne. Le tribunal a également relevé que le ministère de l’Intérieur n’avait fourni aucun élément justifiant la nécessité de cette mutation « dans l’intérêt du service ».

Lire aussi: Une gendarme du Val-d’Oise contestait sa mutation d’office à Paris. La Justice la désavoue…

La décision de mutation a été suspendue et l’État a été condamné à verser 1 500 euros au gendarme pour ses frais de justice.

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