<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Une ancienne gendarme condamnée pour des violences sur sa compagne également gendarme

Photo : Condamnée à cinq mois de prison avec sursis simple, l'accusée avait quitté la Gendarmerie en février 2023. (photo L'Essor)

29 juin 2023 | Vie des personnels

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Une ancienne gendarme condamnée pour des violences sur sa compagne également gendarme

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Une ancienne gendarme a été condamnée à une peine de cinq mois de prison avec sursis par le tribunal de Libourne. Elle était jugée, le 27 juin 2023, pour des violences commises sur sa compagne, également gendarme. Ces faits de violences conjugales se sont déroulés dans le logement de fonction qu’occupait le couple de femmes, […]

Une ancienne gendarme a été condamnée à une peine de cinq mois de prison avec sursis par le tribunal de Libourne. Elle était jugée, le 27 juin 2023, pour des violences commises sur sa compagne, également gendarme. Ces faits de violences conjugales se sont déroulés dans le logement de fonction qu’occupait le couple de femmes, à l'époque en poste à la la compagnie de gendarmerie départementale de Blaye (Gironde).

L’accusée a quitté la Gendarmerie

Comme l’explique le journal Sud-Ouest, c’est une voisine, elle aussi gendarme, qui a entendu "des cris entre les deux femmes ainsi que des coups dans les murs", le 7 mars 2023. Si, dans un premier temps, la victime "en pleurs" n’a pas souhaité se confier à elle, elle a finalement décidé de s’ouvrir dès le lendemain à ses collègues de la brigade sur ces violences récurrentes qu'elle subissait. Jets d’objets, insultes, gifles, la victime leur a aussi expliqué qu’elle appréhendait de rentrer, le soir, dans son logement de fonction. L’auteur de ces violences est une jeune femme qui, selon nos confrères, avait quitté la Gendarmerie quelques semaines plus tôt.

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Cinq mois de prison avec sursis simple

A la barre du tribunal de Libourne, l’ancienne militaire, âgée de 22 ans, a reconnu les faits de violences, accompagnés de menaces de mort et d’insultes. Pour justifier ces actes, elle a mis en avant un climat de travail "à la limite du harcèlement moral au sein" de la brigade qu’elle a quittée en février 2023. Des arguments qui n’ont pas convaincu la présidente du tribunal. "J’étais à bout. C’était sur le coup des nerfs, je n’ai jamais voulu qu’elle meure. Je suis juste une personne impulsive et jalouse et je me soigne", a finalement reconnu l'accusée.

Pour le parquet, qui a requis six mois de prison avec sursis, les questions d’emprise et de jalousie ne sont pas dues au contexte "mais sont liées à des traits de personnalité" de la prévenue. Finalement, le tribunal de Libourne a décidé de la condamner à une peine de cinq mois de prison avec sursis simple et l’exclusion de cette condamnation de son casier judiciaire.

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