<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Un militaire radié de la Gendarmerie pour harcèlement et agression sexuelle sur ses subordonnées

Photo : Le militaire, radié de la Gendarmerie nationale, était en arrêt maladie. (illustration : Tribunal judiciaire de Pau)

31 juillet 2023 | Vie des personnels

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Un militaire radié de la Gendarmerie pour harcèlement et agression sexuelle sur ses subordonnées

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Un officier de police judiciaire (OPJ), affecté une brigade béarnaise, a été radié de la Gendarmerie nationale pour harcèlement et agression sexuelle à l’encontre de trois de ses collègues. Ce maréchal des logis-chef de 37 ans était jugé, le 27 juillet 2023, par le tribunal correctionnel de Pau, qui l’a également condamné à une peine […]

Un officier de police judiciaire (OPJ), affecté une brigade béarnaise, a été radié de la Gendarmerie nationale pour harcèlement et agression sexuelle à l’encontre de trois de ses collègues. Ce maréchal des logis-chef de 37 ans était jugé, le 27 juillet 2023, par le tribunal correctionnel de Pau, qui l’a également condamné à une peine d’un an de prison avec sursis.

Le même mode opératoire décrit par les trois victimes

Comme l’explique la République des Pyrénées, les faits ont été dénoncés le 18 mars 2023. Les victimes sont gendarmes volontaires adjointes (GAV). Agées de 19 à 21 ans, elles étaient dans la même brigade que l’accusé. Elles se sont constituées partie civile et ont décrit le "même mode opératoire", retracé lors de l’audience par le procureur de la République Rodolphe Jarry.  Deux des trois victimes étaient présentes à l’audience. Elles étaient soutenues par de nombreux collègues qui avaient fait le déplacement au tribunal correctionnel de Pau.

Selon nos confrères, tout commençait par des remarques sexistes. Puis, les victimes recevaient, de la part du maréchal des logis-chef, des photos à caractère pornographique via Snapchat. S’en suivaient des attouchements. Le dossier fait aussi mention d’une "fellation" imposée entre le gradé et sa subordonnée.

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Le gendarme radié était en arrêt maladie

Pour le Ministère public, les faits sont "graves" et "la femme est envisagée comme une proie" par l’accusé qui a aussi "sali l’uniforme" de gendarme. Un an de prison assorti d’un sursis probatoire de deux ans accompagné d’une interdiction définitive d’exercer le métier de gendarme sont requis.

En face, la défense évoque une enquête "à charge" et sans preuve. "Je reconnais avoir eu un comportement inapproprié. Pour moi, c’était une discussion entre adultes consentants. C’est avec le recul que j’ai compris que, même si ça avait lieu en dehors du travail, j’étais leur chef… ", a expliqué le prévenu.

En arrêt maladie depuis les faits, l'homme de 37 ans ne reprendra pas le travail au sein d’une brigade, car le tribunal a suivi les réquisitions du procureur. Il est radié de la Gendarmerie. 

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