Un officier de police judiciaire (OPJ) de la gendarmerie de Pont-Sainte-Maxence (Oise) aurait abusé un couple de personnes vulnérables pendant cinq ans. Le montant du préjudice serait au minimum de 10 000 euros. Placé sous contrôle judiciaire, le militaire ne peut plus exercer ses fonctions en attendant son jugement.
Au moins 10 000 euros de préjudice
Ses collègues gendarmes avaient vu juste en se questionnant sur son train de vie : un officier de la police judiciaire de la gendarmerie de Pont-Sainte-Maxence aurait abusé de la vulnérabilité d’un couple pour un préjudice d’au moins 10 000 euros. En attendant son procès, le suspect est placé sous contrôle judiciaire et ne peut plus exercer son métier.
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Les soupçons de ses collègues gendarmes
Comme l’explique Le Courrier Picard, le niveau de vie de cet officier de police judiciaire (OPJ) ne passait pas inaperçu. "Certains collègues s’interrogeaient sur son train de vie", explique à nos confrères un gendarme de la compagnie de Senlis. Et pour cause : entre octobre 2016 et mars 2021, ce militaire aurait abusé des personnes vulnérables. Saisi, le parquet de Senlis estime que le préjudice serait de l’ordre de 10 000 euros minimum. Mais selon le procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, ce montant reste à affiner.
Interdiction d’exercer son métier en attendant le jugement
En attendant son jugement fixé à une date ultérieure, l’officier de police judiciaire a été mis en examen. Il a également interdiction de paraître sur une partie du département de l’Oise. Son placement sous contrôle judiciaire lui interdit d’exercer ses fonctions.