Un gendarme de 36 ans a été condamné à six mois de prison, dont deux assortis d’un sursis probatoire pendant une durée de deux ans, par le tribunal de Grasse. Le militaire, également officier de police de judiciaire, était poursuivi pour des faits de violence sans incapacité entre 2014 et 2018 envers ses femmes. Sa peine est aménageable.
Poursuivi par sa concubine et son ex-compagne
Comme l’explique Nice Matin, le maréchal des logis-chef (MDC), originaire du nord de la France et récemment promu, était convoqué à la barre du tribunal de Grasse, le 10 février dernier, pour s’expliquer sur son comportement violent envers sa concubine actuelle, mais également son ex-compagne, qui est également la mère de ses deux enfants. Le gendarme était poursuivi pour violence sans incapacité entre décembre 2014 et janvier 2018 et appels téléphoniques malveillants. Les victimes l’accusaient également de propos agressifs et de SMS orduriers et inquiétants, et de "bousculades" comme l’a qualifié le prévenu au tribunal.
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Chantage au suicide
Présentes à l’audience, les victimes ont également, tour à tour, témoigné d’un chantage affectif permanent, avec également des menaces de suicide en cas de rupture. Comme le militaire était en possession d’une arme de service, ces menaces étaient prises très au sérieux par les victimes. Ces faits, "très anciens" selon l’accusé, "ont fait l'objet d’un renvoi le 15 avril 2021", écrivent nos confrères.
Sa peine de prison est aménageable
Le tribunal de Grasse a finalement condamné le militaire à six mois de prison, dont deux assortis d’un sursis probatoire. La peine est aménageable. L’accusé doit également suivre des soins et a interdiction d’entrer en contact avec les victimes qu’il devra aussi indemniser. Sa condamnation fera l’objet d’une inscription au bulletin N°2 du casier judiciaire. En revanche, l’homme a été relaxé des faits d’appels téléphoniques malveillants réitérés.