Un gendarme mobile est retrouvé mort à son domicile à l’escadron de Vouziers

Photo : En moins de 24 heures d'intervalle, deux gendarmes ont été retrouvés morts. (Photo d'illustration / PxHere)

13 octobre 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Un gendarme mobile est retrouvé mort à son domicile à l’escadron de Vouziers

par | Vie des personnels

Un nouveau drame vient de frapper de plein fouet la Gendarmerie. Dans la Drôme, Swann L., un jeune militaire de 24 ans appartenant à l'escadron de gendarmerie mobile 33/7 de Vouziers (Ardennes), a été retrouvé mort à son domicile dans son logement de service. Le décès serait intervenu dans la nuit du lundi 10 au […]

Un nouveau drame vient de frapper de plein fouet la Gendarmerie. Dans la Drôme, Swann L., un jeune militaire de 24 ans appartenant à l'escadron de gendarmerie mobile 33/7 de Vouziers (Ardennes), a été retrouvé mort à son domicile dans son logement de service. Le décès serait intervenu dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 octobre 2022. Ce sont ses camarades qui l'ont découvert mardi matin, s'étonnant de ne pas le voir lors de la prise de service matinale.

Une cagnotte lancée pour venir en aide à sa famille

On ignore les raisons qui ont poussé Swann, ce gendarme amateur de jeux vidéos et apprécié par ses camarades, à commettre, semble-t-il, l'irréparable. Ces derniers ont lancé une cagnotte en ligne afin de venir en aide à sa famille pour réduire la charge des obsèques et l'aider "du mieux possible à traverser cette période de troubles". Cette cagnotte, accessible à tous, devrait être clôturée en fin de journée, jeudi 13 octobre.

Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le Parquet de Charleville-Mézières. Contactée par L'Essor, la vice-procureur Mme Borde, nous précise avoir confié les investigations à la brigade de recherches (BR) de Rethel (Ardennes).

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Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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