Un commandant de brigade se donne la mort en Loire-Atlantique

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7 avril 2023 | Vie des personnels

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Un commandant de brigade se donne la mort en Loire-Atlantique

par | Vie des personnels

Nous n'avons appris la nouvelle que tardivement, mais il semble qu'un nouveau suicide est venu s'ajouter, fin mars, à la liste, déjà bien trop longue, des gendarmes s'étant ôté la vie cette année. Âgé de 52 ans et affecté à la brigade territoriale autonome de Basse-Goulaine, près de Nantes, en Loire-Atlantique, le major Stéphane G. […]

Nous n'avons appris la nouvelle que tardivement, mais il semble qu'un nouveau suicide est venu s'ajouter, fin mars, à la liste, déjà bien trop longue, des gendarmes s'étant ôté la vie cette année. Âgé de 52 ans et affecté à la brigade territoriale autonome de Basse-Goulaine, près de Nantes, en Loire-Atlantique, le major Stéphane G. s'est suicidé le 23 mars 2023.

Promu au grade de major en 2021, Stéphane G. avait officiellement pris le commandement de cette brigade d'une petite vingtaine de militaires en octobre de la même année.. On ignore pour le moment les circonstances précises de son décès.

Cagnotte solidaire

Une cagnotte solidaire a été mise en place auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour venir en aide à sa famille. Il laisse derrière lui son épouse et ses trois enfants majeurs, âgés de 18, 22, et 24 ans.

À notre connaissance, avec ce nouveau drame, au moins huit gendarmes auraient mis fin à leurs jours depuis le début de l'année 2023… Il y a quelques jours, nous apprenions également le suicide d'un adjudant-chef de 43 ans, le 4 avril 2023 dans le Haut-Rhin.

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Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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