<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Treize ans de prison pour une ancienne gendarme condamnée pour tentative de meurtre sur son ex-compagnon gendarme

Photo : Devant la cours d'assises de la Vienne, l'ancienne gendarme risquait la perpétuité. (photo : L'Essor)

4 mars 2023 | Vie des personnels

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Treize ans de prison pour une ancienne gendarme condamnée pour tentative de meurtre sur son ex-compagnon gendarme

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L’ancienne gendarme Sandrine Grand a été lourdement condamnée, le vendredi 3 mars 2023, par les jurés de la cour d’assises de la Vienne. Elle a cette fois écopé de treize ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre. Pour rappel, en 2019, l’accusée avait tiré, avec son arme de service, huit balles sur son compagnon, […]

L’ancienne gendarme Sandrine Grand a été lourdement condamnée, le vendredi 3 mars 2023, par les jurés de la cour d’assises de la Vienne. Elle a cette fois écopé de treize ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre. Pour rappel, en 2019, l’accusée avait tiré, avec son arme de service, huit balles sur son compagnon, gendarme à Rochefort, qui s’en était miraculeusement sorti. L’affaire vient d’être jugée en appel au Palais de justice de Poitiers. En première instance, Sandrine Grand avait écopé d'une peine de huit ans de prison.

La victime est aujourd'hui gravement handicapée

Les faits s’étaient produits le 9 novembre 2019, à Ciré-d ’Aunis, en Charente Maritime. Sandrine Grand, sous-officier de gendarmerie à Versailles, avait fait feu huit fois sur son compagnon, gendarme à Rochefort. Touchée de balles à la tête, une au ventre et deux aux cuisses, la victime avait survécu. Aujourd’hui, cet homme est gravement handicapé. "A la barre de la cour d’assises où il devait se tenir assis, sa déposition était parfois inaudible" écrivent d’ailleurs nos confrères de la Nouvelle République.

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13 ans de réclusion criminelle

Lors du premier procès qui avait eu lieu le 9 mars 2022, c’est le crime de coups et blessures volontaires qui avait été retenu par les jurés pour condamner la militaire. Le portrait d’une femme humiliée et rabaissée avait alors été dressé pour expliquer le geste. Devant la Cour d’appel, où les débats ont duré quatre jours, l’avocat général a néanmoins expliqué "qu’on ne titre pas huit balles de revolver en direction de quelqu’un, à un mètre cinquante de distance, sans avoir l’intention de le tuer". Le magistrat a également évoqué de nombreux témoignages dont certains "tissant des lauriers" tandis que d’autres évoquaient une femme sans humanité.

L’avocat général a finalement requis entre 13 et 15 ans de réclusion criminelle dans son réquisitoire. Sachant que la perpétuité était encourue, il a aussi indiqué aux jurés que l’accusée ne représentait pas de dangerosité sociale. Finalement, Sandrine Grand a été condamnée à 13 ans de prison.

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