Âgé de 57 ans, ce gendarme s'est vraisemblablement donné la mort avec son arme de service. Il a été découvert, décédé dans son logement, dans la matinée, ce dimanche 29 août 2021. Sa mort pourrait toutefois dater de la veille. Selon de site Actu17, il devait partir à la retraite dans un mois, le 1er octobre. Une enquête a été ouverte.
Dixième suicide de gendarme en 2021
Il s’agirait du dixième suicide dans les rangs de la Gendarmerie depuis le début de l’année 2021. Au début de l'été, deux gendarmes s'étaient également ôtés la vie, dans la Manche et dans le Pas-de-Calais. Ils avaient respectivement été découverts par des camarades les 4 et 6 juillet.
Le 21 août dernier, un gendarme affecté à l'escadron de gendarmerie mobile d'Annecy en proie à des difficultés personnelles s'était par ailleurs enfermé dans son domicile, après voir exprimé son intention de mettre fin à ses jours. En prenant un maximum de précautions, ses collègues ont réussi à investir l'appartement pour le mettre hors de danger.
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Vers qui se tourner en cas de besoin ?
Différents dispositifs sont à la disposition des gendarmes en cas de besoin. Ils peuvent se tourner vers le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution (39 psychologues cliniciens implantés en métropole et outre-mer). Mais également vers les médecins du service de santé des armées (SSA). Par ailleurs, outre le soutien entre personnels de la Gendarmerie (un camarade, même éloigné, un gradé, un membre de la hiérarchie…), les assistants sociaux des groupements ou les représentants de la concertation jouent un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte.
Des dispositifs d’écoute existent également en dehors de l’Institution. Le ministère des Solidarités et de la Santé les recense sur une page qui fournit des conseils et des contacts à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.
