Suicide d’un sous-officier jeudi en Haute-Savoie

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2 septembre 2022 | Vie des personnels

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Suicide d’un sous-officier jeudi en Haute-Savoie

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Selon France Bleu pays de Savoie, ce sous-officier venait d'être affecté à la brigade de Taninges-Samoëns (Haute-Savoie). Il s'est donné la mort avec son arme de service dans un endroit isolé à la Tour, près du secteur de la brigade de Saint-Jeoire. La brigade de recherches d'Annecy a été chargée de l'enquête. Selon les informations […]

Selon France Bleu pays de Savoie, ce sous-officier venait d'être affecté à la brigade de Taninges-Samoëns (Haute-Savoie). Il s'est donné la mort avec son arme de service dans un endroit isolé à la Tour, près du secteur de la brigade de Saint-Jeoire. La brigade de recherches d'Annecy a été chargée de l'enquête.

Selon les informations de L'Essor, il s'agit du seizième suicide de gendarme depuis le début de l'année (14 en 2021). De 2016 à 2021, une moyenne de vingt gendarmes se sont donnés la mort chaque année. 36 policiers se sont suicidés depuis le début de l'année 2022. Après le Beauvau de la sécurité (qui s'est tenu de février à septembre 2021), le ministère de l'Intérieur a diffusé une plaquette intitulée "Qualité de vie au travail, risques psychosociaux et prévention du suicide".

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

En juillet 2022, vous avez été nombreux à répondre à notre question du mois sur le fait de parler ou non des suicides dans la Gendarmerie. À près de 93%, vous êtes pour! Le détail des résultats:

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