<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Six mois de prison ferme pour un gendarme accusé de violences sur ses trois compagnes

Photo : La peine, à laquelle est condamné le gendarme de 45 ans, va au-delà des réquisitions. (Archive - G.Eichmann/WikimediaCommons)

22 juin 2023 | Vie des personnels

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Six mois de prison ferme pour un gendarme accusé de violences sur ses trois compagnes

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Jugé pour avoir exercé des violences sur trois de ses compagnes, un gendarme a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tours (Indre-et-Loire). Cette peine est accompagnée de 18 mois de sursis probatoire assortis d’une durée de deux ans. Les faits se sont produits sur cinq ans, en France […]

Jugé pour avoir exercé des violences sur trois de ses compagnes, un gendarme a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tours (Indre-et-Loire). Cette peine est accompagnée de 18 mois de sursis probatoire assortis d’une durée de deux ans. Les faits se sont produits sur cinq ans, en France et à l’étranger.

Le gendarme leur "faisait vivre l'enfer"

Selon nos confrères de La Nouvelle République, le gendarme "faisait vivre l’enfer à ses trois compagnes". Les victimes auraient été violentées par le militaire de 2016 à 2023, à Joué-lès-Tours, en France, au Portugal, et même en République centrafricaine. Lors de l’audience du 30 mai 2023, un expert psychiatrique a qualifié de "maître et esclave" les relations que le militaire de 45 ans entretenait avec ces trois femmes.

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Une peine au-delà des réquisitions

Convaincu de l’emprise psychologique que le prévenu imposait à ses victimes, le tribunal correctionnel de Tours, qui rendait son délibéré le 14 juin 2023, a condamné le gendarme à une peine allant au-delà des réquisitions. "Vous aviez la capacité de vous remettre en cause", lui a notamment indiqué la présidente du tribunal Christine Blancher.

Le gendarme a finalement écopé d’une peine de 24 mois de prison, dont 18 mois de sursis probatoires. Il a également interdiction d’entrer en contact et de paraître au domicile des trois victimes.

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