<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Quand le handicap touche les gendarmes

Photo : Fatigue, épuisement, contraintes de mutations… La plupart des gendarmes aidant-familiaux sont confrontés à ces situations. (Photo: Gendarmerie).

12 février 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Quand le handicap touche les gendarmes

par | Vie des personnels

Fraîchement débarquée dans l’horizon social de la Gendarmerie, la mission d’accompagnement du handicap, créée à l’été 2020, fait désormais partie intégrante du système d’accompagnement des personnels de l’Arme.

Elle gravite autour de deux lignes directrices. La première est bien évidemment celle de l’accompagnement des blessés de la Gendarmerie, dont l’état séquellaire peut poser des problèmes de réemployabilité et entraîne, de fait, un handicap. La mission intervient auprès du gendarme blessé comme un conseil dans ses démarches. Elle l’informe sur ses droits et les possibilités de prise en charge.

Environ 2.000 gendarmes concernés

La seconde ligne directrice est plus inédite, puisqu’il s’agit de soutenir les gendarmes ayant le statut de proche-aidant ; autrement dit, qui doivent s’occuper d’un proche atteint de handicap.

Enfant, parent, conjoint…, la Direction de la Gendarmerie estime à environ 2.000 le nombre de gendarmes concernés (hors réservistes). Parmi eux, essentiellement des parents d’enfant(s) handicapé(s). En plus de les informer sur les aides existantes, la mission leur propose des solutions (mobilité, aménagements, avancement adapté…), avec l’objectif qu’ils puissent continuer à exercer sereinement leurs missions. Elle propose également des actions comme des séjours de répit pour rétablir l’accès aux vacances souvent impossibles, ou encore la mise en réseau des familles concernées pour favoriser l’entraide.

"Le handicap est très présent dans les armées"

Globalement, "nous sommes des facilitateurs", estime le lieutenant-colonel Grégoire Charle, chef de la Mission. "Le handicap est très présent dans les armées. Malgré cela, on a toujours du mal à admettre qu’il y ait des militaires handicapés."

L’Arme aux petits soins pour les gendarmes et leurs familles

Particularité de cette mission rattachée au sous-directeur de l’accompagnement du personnel : elle ne compte pour le moment que deux personnes. Mais, en une année d’existence, elle a déjà traité plus de 150 cas individuels. D’autant que la mission peut également être saisie par d’autres personnes que les gendarmes concernés, parfois taiseux sur une situation qui pourtant les touche grandement : des conjoints, camarades, des assistants sociaux peuvent aussi prendre contact avec la mission handicap.

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi