Une nouvelle fois touchée par la perte de l’un des siens, la Gendarmerie nationale est en deuil. Le 30 mars 2023, vers 22 heures, l’adjudant-chef (ADC) Nicolas Mory, de la brigade de recherches (BR) de Meaux, dans le département de Seine-et-Marne, a été victime d’un malaise cardiaque, à son domicile où il était de permanence en tant qu'officier de police judiciaire (OPJ) de son unité. Rapidement, les services de secours et ses camarades sont intervenus. Il a ensuite été transféré en urgence absolue au CHU de Marne-la-Vallée où il a été placé dans le coma. Hélas, il est décédé le lendemain, à 22h20. âgé de 41 ans, Nicolas Mory était pacsé et père de trois enfants.
Un gendarme reconnu comme un pilier de la compagnie de Meaux
Sa disparition laisse derrière lui l’image d’un militaire qui se distinguait par sa grande disponibilité et son professionnalisme. Il était reconnu comme étant un pilier de la compagnie de Meaux. Il avait intégré la Gendarmerie en novembre 2002 en tant que gendarme-adjoint volontaire (GAV) à l’école de gendarmerie de Montargis, avant, de rejoindre la brigade de gendarmerie de l’Air de Paris. Deux ans plus tard, en 2004, il prenait la direction de l’école de gendarmerie de Chaumont, pour devenir sous-officier. En 2005, il a rejoint la brigade territoriale autonome de Lizy-sur-Ourcq, en Seine-et-Marne, puis celle de Triel-sur-Seine, dans les Yvelines. Entre temps, en 2009, il a passé et réussi l’examen d’officier de police judiciaire (OPJ). Depuis le 1er mai 2016, il était affecté à la Brigade de recherches de Meaux.
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Sa disparition a ému la communauté de la Gendarmerie nationale au sein de laquelle l'ADC Nicolas Mory était apprécié et reconnu pour ses qualités humaines. "Sa dernière enquête d’envergure: la résolution de la tentative de meurtre d'une prostituée, en novembre dernier, a illustré toute son humanité et sa volonté de toujours venir en aide aux plus faibles", indique par exemple un témoignage sur les réseaux sociaux.
En présence de sa compagne et de ses enfants, un hommage lui a été rendu lors d’une cérémonie militaire le 14 avril 2023. En respectant une minute de silence, l’ensemble des personnels de gendarmerie de France se sont associés à ce recueillement au sein de leurs unités. Lors de ses funérailles, à Cambrai, dans le Nord, une cinquantaine des camarades Seine-et-Marnais étaient présents et lui ont offert une haie d’honneur à la sortie de l’église.
Une cagnotte solidaire en ligne a été ouverte auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour récolter des dons et aider sa compagne et ses trois enfants âgés de 16, 9 et 7 ans.
