<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Les sujets du dernier concours de sous-officier de Gendarmerie

Photo : Des candidats aux concours de sous-officier de Gendarmerie s'apprêtent à débuter leur épreuve d'admissibilité. (Photo d'archive: L.Picard/L'Essor)

20 mars 2023 | Vie des personnels

Temps de lecture : 3 minutes

Les sujets du dernier concours de sous-officier de Gendarmerie

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La première étape de la sélection des candidats au concours de sous-officier est une épreuve d'admissibilité. Pour les candidats internes, il s'agit d'une série de questions portant sur des connaissances professionnelles du niveau du diplôme d'agent de police judiciaire adjoint (APJA) passé notamment par les gendarmes adjoints volontaires et les réservistes opérationnels. En externe, cette première épreuve est une composition de culture générale à réaliser sur un sujet imposé. Pour cette session de mars 2023, seule la voie externe était ouverte.

Les sujets sur lesquels les candidats au concours de sous-officier de Gendarmerie (SOG) doivent plancher sont généralement liés à l'actualité. Le cru proposé pour la session de mars 2023 n'a pas fait exception, abordant par exemple la thématique des ressources énergétiques ou encore celle du danger des réseaux sociaux. Des sujets qui, comme à l'accoutumée, sont ouverts et permettent une argumentation et une contre-argumentation. Organisation attendue dans ce type d'exercice.

De manière à ne pas favoriser des candidats qui pourraient avoir connaissance du sujet tombé quelques heures plus tôt en un autre point du globe, ou bien pour éviter de faire composer les candidats en pleine nuit si la seule heure de Paris servait de référence, l'épreuve est répartie sur quatre zones, chacune ayant un sujet distinct :

  • Zone 1 : Guyane, Antilles et Saint-Pierre-et-Miquelon (épreuve synchronisée sur l'heure de Cayenne),
  • Zone 2 : France métropolitaine (heure de Paris),
  • Zone 3 : Océan Indien avec La Réunion et Mayotte (heure de Saint-Denis),
  • Zone 4 : Océan Pacifique avec la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ainsi que Wallis-et-Futuna (heure de Nouméa).

Ainsi, les différents centres d'examen installés en France métropolitaine comme à Villepinte, Le Mans ou encore Avignon, les candidats ont eu à coucher sur papier leurs connaissances, leur manière de raisonner et leur maîtrise de l'orthographe à partir du sujet : "Quelles énergies pour la France de demain?".

Une thématique d'actualité alors que la France traverse une crise d'approvisionnement en énergies fossiles tels que le pétrole et le gaz, et où les problématiques du tout électrique pèsent sur un parc nucléaire vieillissant, des sources d'énergie renouvelables (comme l'éolien, le solaire et l’hydraulique) qui se développent mais restent encore peu nombreuses, et l’émergence de nouvelles sources d’énergie comme l'hydrogène ou les biocarburants.

D'autres sujets outre-mer

Dans les Antilles, la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon, territoires français de la zone Atlantique, première à passer le concours, les postulant pour devenir sous-officier de gendarmerie sont tombés sur le sujet: "Le sport permet-il encore l’intégration sociale ?".

La zone 4 "Pacifique" regroupe les candidats de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna. Ces derniers ont dû plancher sur le sujet "Les réseaux sociaux représentent-ils un danger ?". Un vaste sujet à l'époque où le harcèlement en ligne, les escroqueries et les fausses informations pullulent, mais où –comme le rappellent régulièrement des gendarmes connectés– l'anonymat n'existe pas. Régulièrement, des personnes sont d'ailleurs mises en examen pour des propos ou contenus diffusés en ligne, y compris sous pseudonyme.

Dans la troisième zone de concours de l'Océan Indien, les candidats de La Réunion et Mayotte se sont creusés les méninges sur le sujet: "L'eau est-elle l'or de demain ?".

La Direction générale de la Gendarmerie et son service dédié à l'organisation de la sélection et des concours précisent que l'ensemble des sujets sera mis en ligne "prochainement" dans l'onglet "révisions" du site de recrutement de la Gendarmerie, et notamment dans l'espace dédié au concours externe de sous-officier, dans lequel figurent également les annales des quatre précédentes éditions du concours. Pour l'heure, à la suite de cette première épreuve du concours, leur priorité est en effet donnée à la réalisation des nombreuses tâches administratives, ainsi qu'à la correction des copies des milliers de candidats. C'est seulement une fois ces tâches terminées que les sujets seront publiés sur le site de recrutement de l'Arme.

Concours de sous-officier de Gendarmerie : les sujets sur lesquels ont planché les candidats (session de septembre 2022)

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