Le PJGN devient l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ)

Photo : À compter du 1er septembre 2025, le PJGN laissera officiellement place à l'Unité nationale de police judiciaire (UNPJ) de la Gendarmerie, intégrant tous les services actuels du PJGN, ainsi que les composantes judiciaires nationales et centrales de la Gendarmerie. (Photo: PJGN/MinInt)

30 juillet 2025 | Vie des personnels

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Le PJGN devient l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ)

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Alors que son nom est dans toutes les bouches depuis l'annonce de sa création en 2024, l'Unité nationale de police judiciaire (UNPJ) de la Gendarmerie nationale verra officiellement le jour le 1er septembre 2025.

Au revoir le Pôle, et bienvenue à l’Unité ! Un arrêté, paru dimanche 27 juillet 2025 au Journal officiel, officialise la création de l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ) de la Gendarmerie nationale, à compter du 1er septembre 2025.

Rattachée au directeur général de la Gendarmerie nationale, elle est placée pour emploi auprès du directeur des opérations et de l’emploi (DOE).

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L’UNPJ : « porte-avions du judiciaire »

Fin mai, alors que le directeur général avait déjà présenté les contours de cette nouvelle entité devant les sénateurs, le général de division Gilles Martin, commandant le PJGN, avait qualifié l’Unité nationale de « porte-avions de la police judiciaire ». À l’occasion d’une visite des futurs commandants de sections de recherches (SR), il leur avait affirmé que l’UNPJ offrirait aux SR « toute la puissance de feu de la Gendarmerie », dans la conduite des enquêtes.

De fait, le texte paru au Journal officiel détaille en ce sens l’organisation de l’UNPJ. Pour l’exercice de ses missions, elle regroupera ainsi l’ensemble des capacités de police judiciaire de la Gendarmerie disposant d’une compétence nationale. Autrement dit, les capacités centrales d’investigation, de renseignement criminel et de criminalistique.

Elle disposera tout d’abord de trois divisions, respectivement en charge de l’appui opérationnel, des opérations et de l’innovation technique. Par ailleurs, elle regroupera les entités déjà intégrées au Pôle judiciaire, ainsi que les offices centraux :

  • Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN);
  • Service central de renseignement criminel de la Gendarmerie nationale (SCRCGN);
  • Unité nationale cyber (UNCyber);
  • Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp);
  • Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI);
  • Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI);
  • Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH).

Enfin, elle intègrera également une section de recherches à compétence nationale dénommée « Unité nationale d’investigation de la Gendarmerie nationale » (UNI).

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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