Le GBGM ouvre ses portes samedi pour les journées du patrimoine

Photo : Le VIPG Centaure, baptisé "Stonne 1940" à l'occasion des commémorations des 85 ans de la Bataille de Stonne, le 18 mai 2025. (Photo: L.Picard / L'Essor)

19 septembre 2025 | Vie des personnels

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Le GBGM ouvre ses portes samedi pour les journées du patrimoine

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Au Groupement blindé de Satory comme un peu partout sur le territoire, la Gendarmerie se dévoile pour les journées du patrimoine.

À l’occasion de la 42e édition des Journées européennes du patrimoine (JEP), les samedi 20 et dimanche 21 septembre 2025, les institutions s’ouvrent au grand public. La Gendarmerie n’échappe pas à la règle et va proposer des animations un peu partout sur le territoire. C’est le cas notamment du Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM), basé sur le plateau de Satory, à Versailles, qui ouvre ses portes de 12h à 18h samedi 20 septembre.

Comme à son habitude, le GBGM et ses unités mettront le paquet pour accueillir les curieux et passionnés. Et ce, qu’ils soient petits ou grands. Au programme: des démonstrations dynamiques de maintien et de rétablissement de l’ordre, des visites des coulisses des escadrons avec la présentation du matériel et des véhicules (dont le fameux véhicule blindé d’intervention polyvalent – VIPG Centaure). Sans oublier la présentation des trois unités nationales rattachées au Groupement blindé. Il s’agit de la Cellule nationale nucléaire-radiologique-biologique-chimique (NRBC), de la Cellule nationale d’observation et d’exploitation d’imagerie légale (CNOEIL), et de la Cellule nationale d’aide à la mobilité (CNAMO).

Mais ça n’est pas tout. Le GBGM a aussi réservé quelques surprises à ses visiteurs avec des représentations de la Musique de la gendarmerie mobile, ou une démonstrations dynamique des pilotes d’élite de l’escadron motocycliste de la Garde républicaine.

Héritier du 45e Bataillon de chars de combat de la Gendarmerie – ayant combattu avec bravoure dans les Ardennes, et notamment à Stonne en mai 1940 –, le GBGM ne manquera pas également de rappeler son histoire.

Lire aussi : Pour les 85 ans de la Bataille de Stonne, les gendarmes du GBGM rendent hommage à leurs aînés

D’autres animations partout en France autour du patrimoine des gendarmes

Outre le GBGM, d’autre unités et formations de la Gendarmerie ont prévu d’ouvrir leurs portes pour ce weekend du patrimoine. De la présentation des missions et des moyens passés et actuels des unités, à l’exposition de leurs spécialités et savoir-faire uniques, les gendarmes ont concocté un programme qui devrait en ravir plus d’un.

Fer de lance du patrimoine de l’Arme, le Musée de la Gendarmerie à Melun, a choisi de mettre en valeur le patrimoine architectural de l’Institution, à travers un riche programme. Tout au long du week-end, l’accès au musée sera libre et ponctuée de nombreuses animations. Trois conférences rythmeront ces deux journées dédiées au patrimoine, ainsi que des visites guidées et des ateliers. Les plus chanceux pourront même découvrir les coulisses du musée et son travail de conservation des collections.

Les écoles et centres de formation participeront eux aussi à l’événement. À commencer par le Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale (CEGN). Installé au sein de l’Hôtel de la Marine, à Rochefort (Charente-Maritime), proposera des visites guidées. Le Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR), près de Fontainebleau ouvrira ses portes pour des visites guidées, notamment pour découvrir ses quelque 80 motos, du XXᵉ siècle à nos jours, conservées dans son musée motocycliste aux côtés d’équipements techniques qui ont marqué les âges. Enfin, l’École de gendarmerie de Montluçon (Allier) ouvrira ses portes (uniquement le dimanche 21 septembre) afin de faire découvrir la formation des élèves-gendarmes, et de présenter différentes unités opérationnelles lors de démonstrations.


Retrouvez le programme des actions de découverte et d’exposition proposées par la Gendarmerie sur son site d’actualité.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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