Elle tente à deux reprises d’incendier les dortoirs de l’école de Chaumont : une élève gendarme condamnée par le tribunal de Metz

Photo : Une promotion d'élèves-gendarmes de l'Ecole de Gendarmerie de Chaumont (Photo: EG Chaumont)

23 août 2021 | Vie des personnels

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Elle tente à deux reprises d’incendier les dortoirs de l’école de Chaumont : une élève gendarme condamnée par le tribunal de Metz

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C’est une jeune fille de 19 ans présentée comme "fébrile" par le Républicain Lorrain qui s’est présentée à la barre du tribunal correctionnel de Metz le lundi 16 aout. Cette élève de l’école de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne), qu’elle avait intégrée au mois de juillet, était accusée d’avoir tenté à deux reprises de mettre le […]

C’est une jeune fille de 19 ans présentée comme "fébrile" par le Républicain Lorrain qui s’est présentée à la barre du tribunal correctionnel de Metz le lundi 16 aout. Cette élève de l’école de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne), qu’elle avait intégrée au mois de juillet, était accusée d’avoir tenté à deux reprises de mettre le feu à l’établissement.

Un "mal-être" lié à des questionnements sur son identité sexuelle

Les 10 et 11 aout dernier, deux incendies se sont déclarés dans l’école, heureusement sans dégâts trop importants, même si quatre personnes ont été intoxiquées par la fumée. Une rapide enquête a permis de confondre une jeune élève, "en souffrance psychologique" après seulement trois semaines de formation. Laquelle a volontairement tenté de mettre le feu dans les matelas des dortoirs à l’aide d’un briquet. La raison de ces actes pénalement graves ? Elle voulait interrompre la formation à cause d’un "mal-être grandissant" lié à des questionnements sur son identité sexuelle.

La jeune femme, qui, pour autant, n’avait aucun problème avec ses camarades et ses supérieurs, n’arrivait pas à exprimer sa détresse. Elle n’aurait pas trouvé d’autre solution que de lancer des départs de feu dans les chambres "pour que l’établissement ferme et que la formation s’arrête". Tout en prévenant ses camarades afin qu’ils quittent les lieux.

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Le ministère public s’est dit sensible à sa souffrance. Mais il a voulu la mettre face à ses responsabilités, estimant que de tels actes sont "d’autant plus incompréhensible pour quelqu’un qui se destine à être gendarme". Déclarée coupable, la prévenue a été condamnée à neuf mois de prison avec sursis intégral renforcé de deux ans, et obligation de soins psychologiques.

Pour en savoir plus: lire l'article du Républicain Lorrain

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