L'adoption, par la loi en 2000, de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux "Justes" de France répond au souhait exprimé par la communauté juive, ainsi que par de nombreuses personnalités françaises, de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 16 juillet dernier, cette journée a donc été consacrée à cet hommage national.
A ce jour, le Mémorial de Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à plus de 20 000 personnes en Europe. En France,plus de 3 000 personnes ont été honorées, même si la grande majorité des Justes demeure encore anonyme.
18 de ces justes étaient des gendarmes français.
Parmi eux Marcellin Cazals, lui-même fils de gendarme, père de Claude Cazals, dont le fils François est aujourd'hui colonel dans la résevve opérationnelle, affecté au cabinet du Directeur général, au pôle "Stratégie et prospective", comme conseiller en stratégie.
Il a pu écrire sur LinkedIn : "Fier de mon grand-père Marcellin".
Claude Cazals est l'auteur de l'ouvrage de référence "Le Gendarmerie sous l'occupation", réédité par L'Essor en juin 2022, et toujours disponible.