La nouvelle du décès du colonel Georges Pierrini en a bouleversé plus d’un. Selon nos informations, l’officier aurait été victime d’une chute alors qu’il se trouvait dans le XIXe arrondissement de Paris, mardi 4 mars 2025.
Sur les réseaux sociaux, où la nouvelle s’est répandue, les messages d’hommages se multiplient. Parmi eux, on relève par exemple celui du Commandement des réserves et de la jeunesse et de son patron, le général de division Jean-Pierre Gesnot. Sur LinkedIn, ils saluent « son action déterminée dans le recrutement de réservistes dans le domaine scientifique et plus largement universitaire », ainsi que « son sourire et son enthousiasme ». L’ancien directeur de l’Arme, le général d’armée (2S) Christian Rodriguez, a salué un « officier attachant et engagé ».
Nombreux sont également les témoignages de gendarmes d’active et de réservistes qui ont côtoyé Georges Pierrini. Tous vantent les mérites d’un homme de valeurs, engagé, investi, souriant, à l’écoute et passionné.
Le parcours du colonel Pierrini
Georges Pierrini a débuté son parcours au sein de la Gendarmerie en 1994, en tant qu’officier appelé au Service national. Affecté au
En 1998, il décide de franchir le pas et s’engage en tant qu’officier d’active. À l’issue de sa scolarité à l’EOGN, il prend le commandement d’un peloton au sein de la Garde républicaine. Deux ans plus tard, il rejoignait l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Il y aura d’ailleurs passé la majeure partie de sa carrière.
Le colonel Pierrini avait aussi cumulé des postes de commandement en gendarmerie départementale, à la tête de la compagnie de Cognac de 2009 à 2013, puis du groupement d’Eure-et-Loir de 2018 à 2021. De retour à Cergy-Pontoise, il avait ensuite pris les fonctions de chef d’état-major du Pôle judiciaire de la Gendarmerie (PJGN), qui regroupe l’IRCGN, le Service central de renseignements criminel de la Gendarmerie (SCRCGN) et l’Observatoire central des transports intelligents (OCSTI). Ses engagements multiples au sein de l’Institution l’avait conduit à devenir chargé de mission auprès du patron du PJGN.
En septembre 2024, enfin, il avait pris les rênes de de l’
Engagé pour le rayonnement et le recrutement
Cet officier au profil scientifique était aussi connu pour son engagement au profit du rayonnement de l’Arme. Ambassadeur pour le recrutement officier, il se rendait très fréquemment dans des établissements scolaires et universitaires pour y présenter les possibilités d’engagement en Gendarmerie.
Riche de son expérience en tant que « réserviste puis employeur de réservistes », il s’était engagé dans une action de valorisation et de développement des réserves opérationnelles de l’Arme à la suite de l’annonce par le président de la République d’une volonté d’atteindre 50.000 réservistes en 2027 lors de la clôture du Beauvau de la sécurité en 2021. Il avait ainsi fondé quelques semaines plus tard l’Association nationale des ambassadeurs de la réserve opérationnelle et de spécialité (AnarosGend).
La structure associative et bénévole a depuis vocation à accompagner les lycéens, étudiants et jeunes professionnels intéressés par la réserve opérationnelle et/ou de spécialité de la Gendarmerie. Elle avait fondé un réseau d’ambassadeurs académiques. Ces derniers interviennent régulièrement auprès d’établissements de leur région ou d’établissements qu’ils ont eux-mêmes fréquenté.
Preuve de la reconnaissance de son travail au sein de l’Arme, l’association, qui compte aujourd’hui plus de 400 membres, a intégré la Charte des associations de l’Arme à l’été 2024. Elle venait également de rejoindre le réseau de la Commission armées-jeunesse. Très investi dans le développement de l’AnarosGend, son président et fondateur manquera assurément à l’association comme il manque déjà à de très nombreux camarades qui ont la chance de le connaître.
LP
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