Dans le Bas-Rhin, un gendarme du PSIG met fin à ses jours

Photo : L'élève gendarme a mis fin à ses jours au sein de la caserne (Photo d'illustration : PxHere)

29 septembre 2025 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Dans le Bas-Rhin, un gendarme du PSIG met fin à ses jours

par | Vie des personnels

Affecté au PSIG de Wissembourg (Bas-Rhin), un gendarme de 38 ans s’est suicidé avec son arme de service dans la nuit du 25 au 26 septembre 2025.

Un gendarme s’est suicidé dans la nuit du 25 au 26 septembre 2025. Selon Actu 17, le militaire de 38 ans a mis fin à ses jours avec son arme de service. Il était affecté au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Wissembourg (Bas-Rhin).

Les circonstances du drame ne sont pas connues. Le parquet de Strasbourg a ouvert une enquête. L’homme laisse une compagne et deux enfants. Les collègues du défunt ont ouvert une cagnotte sur la plateforme Leetchi afin de les soutenir. Elle est accessible sur ce lien.

D’après les données du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes se sont suicidés en 2024.

Lire aussi : Nouveau suicide d’un gendarme dans l’Est de la France

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui jouent un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire. Comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24.Ou encore l’association SOS Amitiés, qui propose de l’écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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