Création d’une agrafe «Cyclone Chido – Mayotte» pour la Médaille de la sécurité intérieure

Photo : Des médailles de la sécurité intérieure (MSI) lors d'une cérémonie de remise. (Photo d'illustration / Préfecture de l'Eure)

12 août 2025 | Vie des personnels

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Création d’une agrafe «Cyclone Chido – Mayotte» pour la Médaille de la sécurité intérieure

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Baptisée "Cyclone Chido - Mayotte", la nouvelle agrafe de la Médaille de la sécurité intérieure (MSI) devrait récompenser les personnels mobilisés sur place et en renfort, après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, en décembre 2024.

Un arrêté, daté du 30 juillet 2025 et publié ce mardi 12 août au Journal officiel, annonce la création d’une nouvelle agrafe pour la Médaille de la sécurité intérieure. Elle portera le nom de « Cyclone Chido – Mayotte », en référence au passage dévastateur du cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte, le 14 décembre 2024.

Vents extrêmement violents, pluies intenses, vagues et submersions marines… Mayotte a payé un lourd tribut lors du passage du cyclone Chido, avec d’importants dégâts humains et matériels. Dès la fin de l’alerte cyclonique, les quelque 800 gendarmes présents sur place (350 départementaux et 450 mobiles), bien qu’eux aussi impactés, se sont mobilisés pour venir en aide à la population mahoraise. De nombreux renforts ont également convergé vers l’archipel dévasté. D’abord depuis La Réunion, puis depuis la métropole. Il s’agissait –pour la Gendarmerie– à la fois de gendarmes spécialistes, mais aussi de gendarmes mobiles et d’unités territoriales, volontaires pour venir prêter mains fortes. Leurs missions étaient d’aider la population, de sécuriser les territoires de l’archipel, de rétablir les communications, mais également de rechercher les disparus.

Parmi les renforts arrivés de métropole, le capitaine Florian Monnier, spécialiste des systèmes d’information et de communication (SIC) affecté au Centre national des opérations (CNO), avait trouvé la mort au cours de d’une mission.

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Une cinquantaine d’agrafes pour la Médaille de la sécurité intérieure

La Médaille de la sécurité intérieure (MSI) est décernée lors de deux promotions annuelles, le 1er janvier et le 14 juillet. Elle comporte trois échelons (bronze, argent, or). D’après le décret officialisant sa création en 2012, elle est « destinée à récompenser les services particulièrement honorables, notamment un engagement exceptionnel, une intervention dans un contexte particulier, une action humanitaire ou l’accomplissement d’une action ponctuelle ou continue dépassant le cadre normal du service, rendus par toute personne, au cours de sa carrière ou dans le cadre d’un engagement citoyen ou bénévole, pour des missions ou actions signalées relevant de la sécurité intérieure, en France ou à l’étranger ».

Outre les 14 agrafes classiques (Secrétariat général, Administration préfectorale, Gendarmerie nationale, Police nationale, Sapeurs-pompiers, Sécurité civile, Police municipale, Sécurité routière, Associations, Engagement citoyen, Action humanitaire, Elu, Fonction publique territoriale et Direction générale des étrangers en France) qui sont attribuées à l’occasion des deux promotions annuelles, d’autres agrafes sont régulièrement créées. Elles visent à récompenser les personnes mobilisées lors d’événements exceptionnels. Cela concerne par exemple des catastrophes naturelles, des crises de sécurité ou encore de grands événements sportifs ou institutionnels.

D’après le dernier décompte de L’Essor, il existerait à ce jour 38 agrafes exceptionnelles pour la MSI. Avant celle dédiée aux personnels engagés après le passage du cyclone Chido, les plus récentes sont : « Nouvelle-Calédonie 2024 », « 80e anniversaire du Débarquement », ou encore « 50 ans du GIGN ».

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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