L’affaire était jusqu’ici restée assez discrète en dehors de l’Institution, où elle semble avoir fait grand bruit localement. Un ancien gendarme de 55 ans a été jugé par le tribunal de police de Blois au début du mois de juillet 2022 pour outrages sexistes envers cinq de ses collègues féminines. Les faits remontent au mois d’août 2018, comme le rapporte le quotidien La Nouvelle République. Si l’on en croit ce journal, l’audience a été particulièrement longue pour une affaire n’étant qualifiée ni de crime ni de délit. Le colonel, commandant le groupement de Loir-et-Cher y assistait.
Employé au sein d’une brigade de recherches, l’homme avait démissionné de la Gendarmerie nationale en juillet 2021 après la révélation des faits, obtenant sa mise à la retraite anticipée. « Il s’agissait de propos extrêmement déplacés à l’égard de collègues féminines, moins gradées, ce qui est une cause aggravante. Il côtoyait des agents de plusieurs secteurs puisqu’il exerçait à la brigade de recherches. Il a plaidé l’humour, assurant ne pas se rendre compte de l’impact des mots prononcés, qui avaient pourtant même choqué plusieurs confrères masculins », a précisé Lucie Pascault, substitute du procureur de la République.
Défendu par maître Éléonore Terrien-Freneau, l’homme a été condamné le 5 septembre 2022 à une amende de 500 euros et devra verser 400 euros de dommages et intérêts à 3 des 5 plaignantes. Il a décidé de ne pas faire appel.
A D
Un gendarme adjoint condamné après avoir volé du cannabis dans un scellé