<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> A Roanne, il s’était introduit en pleine nuit dans la gendarmerie et avait dégradé du matériel et des véhicules

Photo : Les images de télésurveillance n'ont laissé aucune place au doute sur l'implication du condamné. (Photo d'illustration L'Essor)

2 avril 2023 | Vie des personnels

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A Roanne, il s’était introduit en pleine nuit dans la gendarmerie et avait dégradé du matériel et des véhicules

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Un jeune homme, âgé de 18 ans, s’est introduit, dans la nuit du 15 au 16 mars 2023, dans la gendarmerie de Roanne, département de la Loire. Le matin, les militaires ont constaté que du matériel et des véhicules avaient été dégradés. Identifié grâce au Fichier national automatisé des empreintes digitales (FNAEG), l’auteur des faits a été placé en garde à vue le 30 mars, avant d’être jugé en comparution immédiate le lendemain par le tribunal de Roanne. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis probatoire, et obligation d’indemniser la Gendarmerie de 3 170 euros.

Comme le souligne Le Pays.fr, c’est la stupéfaction, le matin du 16 mars, pour les gendarmes quand ils découvrent l’état de la caserne Combe de la gendarmerie de Roanne. Des vitres et des portes ont subi des dégradations aux alentours des garages de la gendarmerie. Des portières de véhicules ont été dégradées par des coups de pied et une bulle de moto a été cassée. Au global, le préjudice s’élève à 3 170 euros.

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L'auteur des faits dit ne se souvenir de rien

Sur les lieux, les militaires de cette caserne retrouvent des traces de sang ainsi qu’une veste. Le fichier national automatisé des empreintes digitales (FNAEG) est alors sollicité pour ressortir l’identité d’un suspect qui est appréhendé le 30 mars. Il s’agit d’un jeune Roannais de 18 ans. Lors de sa garde à vue, l’homme admet que la veste retrouvée est bien la sienne. Puis, il reconnait rapidement l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. En revanche, il avoue ne se souvenir de rien.

Pour justifier cette amnésie, l’homme a expliqué s’être dirigé vers la caserne Combe de Roanne après une soirée bien arrosée chez une amie. Au passage, il a reconnu avoir également consommé du cannabis. Pourtant, aucun doute n’est possible quand, sur les images de vidéosurveillance, on le voit entre train d’escalader, à 1h15 du matin, le portail de la gendarmerie puis d'n repartir une heure plus tard. "Je me suis réveillé le matin vers 9 heures dans mon lit. Je ne me souvenais de rien. J'ai vu que j'étais blessé à un coude, mais j'ai cru que je m'étais fait agresser", a-t-il expliqué lors de son procès, en comparution immédiate, le 31 mars. Et le prévenu d’ajouter à la barre du tribunal de Roanne : "Je n'ai rien contre les services d'ordre, je ne savais même pas qu'il y avait une Gendarmerie à cet endroit. Je vais devoir rembourser les dégâts, c'est embêtant".

Finalement, le jeune de 18 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis probatoire, avec des obligations de soins, de travail et d’indemnisation de la gendarmerie à hauteur de 3 170 euros.

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