<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Guyane : en pleine nuit, ils tentent de cambrioler… une gendarmerie

Photo : Le dispositif de recherche a été appuyé par un hélicoptère de la Gendarmerie. (Photo: Gendarmerie de Guyane)

28 février 2023 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Guyane : en pleine nuit, ils tentent de cambrioler… une gendarmerie

par | Opérationnel

En Guyane, sept jeunes hommes ont été arrêtés dans des bois où ils s'étaient cachés après avoir tenté de commettre un cambriolage… dans l'enceinte d'une gendarmerie dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 février 2023.

Vers minuit cette nuit-là, sept individus sont entrés par effraction sur le terrain militaire où est implanté la gendarmerie de Matoury, près de la ville-préfecture de Cayenne. "Ils sont arrivés par les bois qui se trouvent derrière la gendarmerie et ont escaladé le grillage", a déclaré à l'AFP le commandant des forces de gendarmerie en Guyane, le général Jean-Christophe Sintive. Ils ont ensuite tenté de forcer un garage où étaient entreposés, entre autres, plusieurs scooters saisis pour diverses infractions. Mais les gendarmes présents ont été alertés par le bruit et les dispositifs de sécurité.

A l'arrivée des gendarmes, les sept jeunes hommes, deux majeurs et cinq mineurs, âgés de 15 à 19 ans, ont pris la fuite, ajoute le général. Ils se sont réfugiés dans les bois par lesquels ils étaient arrivés.

Zone bouclée, jeunes interpellés

Immédiatement, les militaires de la compagnie de Matoury ont mis en place un important dispositif afin de boucler la zone , afin de retrouver les auteurs et de les interpeller. Ce déploiement d'une cinquantaine de gendarmes départementaux et mobiles, mis en place dès 2h du matin, et appuyé dès le levé du jour par l'hélicoptère de la section aérienne et une équipe cynophile, a permis de retrouver les sept fuyards, encore dissimulés dans les bois à proximité de la caserne. Ils ont été placés en garde à vue pour intrusion dans une enceinte militaire et tentative de vol avec plusieurs circonstances aggravantes (en réunion, de nuit…).

Présentés à la Justice à l'issue de leur garde à vue, dimanche 26 février, les cambrioleurs seront convoqués fin mars pour être jugés. Cinq d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire.

Rédaction de L'Essor, avec l'AFP

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