Trois gendarmes disputent, à partir du 16 avril les Invictus Games, à La Haye aux Pays-Bas. Au moins 500 militaires, hommes et femmes blessés, venus de plusieurs endroits du monde, participent à cette compétition et s’affrontent dans 12 disciplines. 14 athlètes français sont attendus. Cette cinquième édition, qui aurait initialement dû se tenir en 2020, s’achèvera le 22 avril prochain.
A quoi servent les Invictus Games ?
Créés sur le modèle des Jeux paralympiques, les Invictus Games rassemblent soldats et vétérans de guerre blessés et personnes en situation de handicap. La première édition a été lancée au Royaume-Uni, en 2014, par le prince Harry, petit-fils de la reine Élisabeth II, quand il est rentré d’Afghanistan après avoir servi dans les rangs de l’armée britannique. L’objectif de cette compétition est d’aider les anciens combattants à se rétablir de leurs blessures physiques et mentales, mais aussi d’inviter les autres à suivre leur exemple de résilience, sur leur chemin de guérison.
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Qui sont les trois gendarmes en lice ?
Médaillé d’or en cyclisme en 2018, le maréchal des logis-chef (MDC) Nicolas Melen honorera sa seconde participation aux Invictus Game. Recruté en 1997 au Groupement de sécurité et d’intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) à Versailles, dans les Yvelines, il a été gravement blessé en 2016 à la main droite lors de l’explosion d’une grenade. Aux Pays-Bas, il sera aligné sur les épreuves de natation, athlétisme, cyclisme et rameur.
Recruté en 1994 à la brigade motorisée de Marennes-Hiers-Brouage, en Charente-Maritime, le gendarme Christophe Collot a été polytraumatisé en 2017. Il disputera ses premiers Invictus Games et sera en lice dans les épreuves de cyclisme, rugby fauteuil, basket fauteuil, rameur et athlétisme.
Pour l’adjudant Michel Vuillerminaz, ce sera également un baptême du feu. Recruté à la brigade motorisée de Mérignac en 1982, il s’est blessé grièvement au genou en 2016 et est victime de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Il sera aligné dans les épreuves de tir à l’arc et de rameur.
Les trois gendarmes qui vont participer cette année aux Invictus Games, à La Haye, aux Pays-Bas. (Photos: CNSD / Ministère des Armées)
Initialement, les gendarmes devaient être au nombre de quatre pour cette édition 2022 des Invictus Games. Mais le gendarme Cyril Auxant, médaillé de bronze par équipe en tir à l’arc en 2018, ne sera pas finalement pas de la partie. L'équipe de France vient d'achever son ultime stage de préparation au Centre nationale des sports de la défense (CNSD).
Lors de la dernière édition, organisée à Sydney, en 2018, les gendarmes avaient récolté cinq médailles.