A bientôt 30 ans, le gendarme Alexis Raynaud, dont la discipline est la carabine à 50 mètres 3 positions, espère profiter des prochains mois pour se qualifier pour les jeux Olympiques de Paris. Pour cela, l’athlète de l’armée des Champions devra viser juste, tout d’abord lors des compétitions qualificatives. Huit ans après avoir créé la surprise aux JO de Rio où il avait obtenu la médaille de bronze, le gendarme ne fait pas mystère de ses ambitions : il visera l’or dans la capitale.
Médaillé de bronze à Rio en 2016 et numéro un mondial en 2017
Dans une interview donnée à nos collègues de Nice-Matin, Alexis Raynaud est tout d’abord revenu sur l’après Rio. Une fois la médaille de bronze autour du cou en 2016, il avait ensuite enchaîné sur une magnifique saison où il avait remporté le globe de cristal, après avoir fini numéro un mondial. Puis, il a fallu digérer cette ascension fulgurante vers les sommets de la carabine à 50 mètres. "En 2018, je me suis questionné. Devais-je continuer ? Que devais-je faire ? J’avais des doutes sur la suite. Fin 2019, j’étais bien revenu. Je montais en puissance et je préparais les jeux. Puis il y a eu un stop avec le confinement", explique-t-il.
Hélas, il n’a pas sur obtenir ensuite sa qualification pour les jeux de Tokyo, qui avaient été décalés d’une année. "Les jeux de Tokyo 2021 ont clairement un goût amer pour moi", analyse-t-il encore trois ans après. "Etre présent à Paris, ce serait une belle revanche par rapport à ça".
Le cross de la Gendarmerie à Saint-Astier le 14 février 2024
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Il pourrait doubler et s'aligner aussi sur le 10 mètres
Plus que jamais, le maréchal des logis Alexis Raynaud ne se voit pas ailleurs qu’à Paris, sur les pas de tir de l’épreuve olympique l’été prochain. Il a tout mis de son côté pour ajuster le tir de sa préparation et ne pas louper les occasions où il pourra se qualifier. Il pourra assurer sa place lors des places de coupe du Monde, du championnat d’Europe ou bien du tournoi de qualification olympique (TQO). Et si ça ne passe pas lors de ces compétitions, il pourra espérer passer grâce au ranking (classement mondial). "Mais peu importe comment, l’essentiel est que je sois présent à Paris. J’ai des résultats qui me permettent d’y croire".
Spécialiste du carabine 50 mètres 3 positions, le gendarme espère également obtenir sa qualification sur le 10 mètres. "Ma priorité est clairement d’être présent sur le 50 mètres. Mes résultats sur le 10 mètres me permettent d’espérer donc pourquoi pas".
A Paris, Alexis Raynaud promet de servir de son expérience pour faire encore mieux qu’il y a huit ans, à Rio. "À Rio, j'ai obtenu le bronze et c’était beau. J’aurais pu arrêter après mais ce n’était pas une victoire. Je peux m’en servir pour aller plus haut. J’ai envie de gagner l'or chez moi, de rendre fier mon pays. Ça me plairait de montrer qu’on est les patrons chez nous, de dire aux autres qu’ils n’ont pas leur place ici".
