L’or au bout du canon pour le gendarme Jean Quiquampoix

Photo : Jean Quiquampoix a la médaille d'or à portée de tir (photo-archives FFT/J.Heise)

1 août 2021 | Sports

Temps de lecture : 3 minutes

L’or au bout du canon pour le gendarme Jean Quiquampoix

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Le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix est parfaitement au rendez-vous. Il reste le favori de l’épreuve  de tir au pistolet vitesse 25 mètres des jeux Olympiques de Tokyo. Si tout se passe, il pourrait même se parer d’or dès demain, à l’issue de la finale qui réunira les six meilleurs des 27 pistoliers engagés, à partir de […]

Le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix est parfaitement au rendez-vous. Il reste le favori de l’épreuve  de tir au pistolet vitesse 25 mètres des jeux Olympiques de Tokyo. Si tout se passe, il pourrait même se parer d’or dès demain, à l’issue de la finale qui réunira les six meilleurs des 27 pistoliers engagés, à partir de 7h30 (heure française). Auparavant, le gendarme devra bien négocier la seconde phase des qualifications, cette nuit dès 1h30. Pour réussir : il ne doit tout simplement rien changer. Ce dimanche, il a fini en tête des qualifications, à égalité avec un autre Français Clément Bessaguet. La copie de Jean Quiquampoix a été presque parfaite avec une note de tir de 297/300.

Il est le grand favori du tir de vitesse

Vice-champion olympique en titre, Jean Quiquampoix assume son statut de favori. Il est clairement l’homme à battre de ces jeux Olympiques de Tokyo. Il vient d’ailleurs d’ailleurs de remporter les deux dernières compétitions importantes disputées avant les jeux. Sacré champion d’Europe à Osijek, en Croatie, en juin dernier, il s’est ensuite imposé en Coupe du monde, trois semaines plus tard, devant le champion olympique en titre, l’Allemand Christian Reitz. Depuis l’argent de Rio il y a cinq ans, Jean Quiquampoix règne sur sa discipline. Dès septembre 2018, il avait déjà son ticket pour les Jeux de Tokyo en poche.

A l’inverse de beaucoup d’athlètes, il était l’un des rares athlètes, l’année, à ne pas se plaindre du report de la compétition, à cause de la crise sanitaire. "J’évite tout ce qui peut me sortir du schéma compétition. Des coups de téléphone, oui, mais rien qui peut parasiter ma concentration", explique-t-il sur le site de la Fédération française de tir (FFT).

Le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix espère obtenir la médaille d'or (crédit photo : CNOSF/KMSP)

Le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix espère obtenir la médaille d'or (crédit photo : CNOSF/KMSP)

Il adore la pression d’une finale

Concentré et réputé pour être très professionnelle, Jean Quiquampoix se considère comme quelqu’un de raisonnable. "Si je ne m’interdis rien, je ne suis pas un homme d’excès", reconnaît-il. Mais le maréchal des logis-chef n’a pas froid aux yeux. La preuve : il a déjà sauté à l’élastique des dizaines de fois du haut de l’un des plus hauts ponts d’Europe dans le Var. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est la pression. Et notamment celle qu’il peut vivre lors d’une finale. "Certains entraineurs étrangers m’ont rapporté que je faisais peur. Qu’il fallait à tout prix éviter que j’aille en finale. Car c’est là que je suis le plus fort. Ma spécialité, ce sont justement ces finales où ne sont disputées que des séries de tir en quatre secondes. D’ailleurs, je n’ai jamais, de ma vie, disputé une finale d’une compétition sans y glaner une médaille. Je me sens bien quand il n’y plus le droit à l’erreur… ", ajoute-t-il encore.

Je suis un homme de finale. Si je me fais battre une fois, cela n’arrive pas une deuxième fois

Jean Quiquampoix

Il est fan d’Usain Bolt

Depuis plusieurs années, Jean Quiquampoix structure sa vie autour de sa performance. Au quotidien, il fait preuve d’une rigueur absolue. Comme Usain Bolt à son époque, dont il est fan, il ne craint que lui-même au moment d’aborder la plus grande compétition de sa vie. Battu il y a cinq ans à Rio, l’athlète de 25 ans prévient : "Je suis un homme de finale. Si je me fais battre une fois, cela n’arrive pas une deuxième fois". Ses adversaires l’ont déjà appris à leurs dépens.

F.S.

Le gendarme Jean Quiquampoix champion d’Europe du pistolet vitesse

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