La médaille de bronze, en consolation, pour la gendarme Clarisse Agbégnénou

Photo : Clarisse Agbégénou visait l'or, elle se contentera du bronze (photo CNOSF KMSP)

31 juillet 2024 | Sports

Temps de lecture : 2 minutes

La médaille de bronze, en consolation, pour la gendarme Clarisse Agbégnénou

par | Sports

Ce n’était évidemment pas le métal espéré, mais l’adjudante Clarisse Agbégnénou a fait parler sa fierté pour décrocher une médaille de bronze en moins de 63 kilos. La judokate de la Gendarmerie nationale a longtemps cru pouvoir conserver son titre acquis à Tokyo trois ans plus tôt. Tout s’était plutôt bien déroulé durant ses premiers combats de la journée. Hélas, la militaire a été surprise à 30 secondes du terme de sa demi-finale. Lors de la petite finale pour monter sur la troisième marche du podium, elle a fait parler son mental de championne pour finir ses JO de Paris 2024 sur un succès.

Rattrapée par ses émotions, la gendarme avait bien du mal à masquer sa déception, malgré une nouvelle médaille olympique autour du cou." Il y a beaucoup d'énervement, énormément. Ça a pu se voir dans les premières minutes (de son combat pour la médaille de bronze) ou les premières secondes, je n'ai plus la notion du temps. J'étais tellement énervée, pas dedans. Et quand j'ai entendu le public, je me suis dit "Clarisse, tous tes efforts, tu ne vas pas ne pas les récompenser avec une médaille ici à Paris, à la maison". Mais j'avoue que c'est dur à avaler. Ce qui est dur, c'est que pour moi, je suis au niveau, je suis au-dessus. Et c'est dur de se contenter de ce qu'on a là. Mais je la savourerai (cette médaille)", expliquait-elle à nos confrères de France TV.

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La gendarme Manon Apithy-Brunet championne olympique de sabre

Deuxième médaille pour la Gendarmerie nationale

Reste que cette médaille est la seconde pour la Gendarmerie nationale, au lendemain de celle en or décrochée par la maréchale des logis-cheffe Manon Apithhy-Brunet dans l’épreuve du sabre. Très déçue par ce bronze, qu’elle considère comme une contre-performance, l’adjudante Clarisse Agbégnénou espère encore faire raisonner la Marseillaise sur un podium à l’occasion de l’équipe mixte par équipes qui ponctuera les épreuves de judo. La France est tenante du titre et favorite à sa propre succession.

Avec désormais quatre médailles olympiques – une de chaque couleur en individuel et une en or par équipes – Clarisse Abgégnénou continue d’écrire sa légende au sein du judo mondial. Touchée par cette élimination en demi-finale en individuel, elle n’en est pas moins coulée et donne déjà rendez-vous pour les prochains Jeux Olympiques, en 2028 à Los Angeles. « Là j'ai toutes les couleurs, j'ai eu une médaille à chaque JO mais je ne m'arrêterai pas là. On va aller chercher une médaille d'or On va faire ce qu'il faut, se reposer, peut-être avoir d'autres enfants et revenir pour Los Angeles. J'ai encore la pêche donc "Let's go !" .

Au tour de Marjorie Delassus aujourd'hui ?

En ce mercredi 31 juillet 2024, la Gendarmerie nationale a de grandes chances de poursuivre sa moisson de médailles. En effet, la maréchale des logis Marjorie Delassus a réussi son entré en lice dans les épreuves de slalom en canoë sur le stade nautique de Vaires-sur-Marne. Elle est qualifiée pour les demi-finales, cet après-midi à 15h30 (en direct sur France TV). La finale sera dans la foulée. Quatrième à Tokyo il y a trois ans, la gendarme a eu le temps de prendre de l’expérience au niveau international. A Paris, elle vise la médaille.

Enfin, la maréchale des logis Lisa Barbelin a parfaitement réussi ses débuts dans l’épreuve individuelle de tir à l’arc. Elle disputera les huitièmes de finale, dès samedi.

F.S.

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