Une gendarme peut-elle succéder à une autre gendarme pour le poste symbolique de porte-drapeau de l’équipe de France olympique ? La maréchale des logis-cheffe (MDC) Charlotte Bonnet fait partie de la liste des 14 candidats publiés par le Comité national olympique sportif français (CNOSF). Elle pourrait ainsi prendre le relais de l’adjudante Clarisse Agbégnénou, qui avait endossé ce rôle en 2021 lors des Jeux olympiques de Tokyo. Au Japon elle avait remporté deux médailles d’or.
Réponse le 12 juillet 2024
Le résultat sera dévoilé le 12 juillet 2024. Une femme et un homme seront désignés porte-drapeaux pour guider l’équipe de France olympique lors de la cérémonie d’ouverture, le vendredi 26 juillet 2024. Ils seront élus par l’ensemble de la délégation française amenée à disputer les JO de Paris 2024. Pour la première fois, le scrutin aura lieu par vote électronique. Sept autres athlètes féminines sont candidates aux côtés de Charlotte Bonnet : Melina Robert-Michon (Athlétisme), Romane Dicko (judo), Laetitia Guapo (basket), Camille Lecointre (voile), Estelle Mossely (boxe), Pauline Ranvier (escrime), Wendie Renard (football).
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Une candidature légitime
A 29 ans, la candidature de Charlotte Bonnet pour remplir cette mission est légitime. En effet, la militaire, originaire de Nice, s’apprête à disputer ses quatrièmes Jeux olympiques. Ce seront d’ailleurs ses derniers. En 2012 à Londres, elle avait récolté le bronze, sa seule médaille olympique. Après des JO très compliqués à Tokyo il y a trois ans, Charlotte Bonnet a su se remobiliser, en raison notamment de sa collaboration avec Philippe Lucas, l’emblématique entraîneur qui avait su amener au sommet Laure Manaudou en 2004. Cette année, la gendarme réalise l’une des meilleures saisons de sa carrière et peut prétendre au moins atteindre une finale olympique. Sacrée championne de France à de nombreuses reprises, elle compte surtout à son palmarès six titres de championnes d’Europe.
