Les jeux Olympiques n’en sont qu’à leur dixième jour que la Gendarmerie nationale peut avoir le sourire. Avec déjà six médailles, ses représentant(e)s ont déjà fait mieux qu’à Rio il y a quatre ans. Mieux même, la couleur du métal obtenue au pays du soleil levant brille beaucoup plus qu’il y a cinq ans. Six médailles, cela représente quasiment un quart des médailles obtenues jusqu'à maintenant par la France sur l'ensemble de ces JO (23 après dix jours). C'est dire si les athlètes de la Gendarmerie nationale sont de grands pourvoyeurs de médailles !
Pour rappel à Rio, les représentants de la Gendarmerie avaient gagné quatre médailles. Le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix avait obtenu l’argent au tir de pistolet vitesse 25 mètres, l’adjudante Clarisse Agbégnénou également l’argent en judo moins de 63 kilos, tout comme la lieutenante Elodie Clouvel en pentathlon moderne. Seul le maréchal des logis Daniel Jérent avait obtenu une médaille d’or avec l’équipe de France lors de la compétition par équipes d’épée. A Rio, la gendarmerie avait 12 représentants et ce bilan était déjà jugé correct. Cette année, ils ne sont que 11 gendarmes à Tokyo et le bilan sera quoi qu’il arrive remarquable.
Déjà quatre médailles d’or
Car la Gendarmerie Nationale est certaine de compter au minimum quatre médaillé(e)s d’or dans ses rangs. Honneur tout d’abord à l’immense championne Clarisse Agbégnénou. En devant championne olympique des moins de 63 kilos, elle a ajouté la ligne qui manquait à son immense palmarès. Jamais rassasiée, elle a ajouté à une seconde médaille d’or à sa collection japonaise en remportant, avec l’équipe de France de judo, la compétition mixte par équipes. Durant cette épreuve, elle s’est payé le luxe de battre la championne olympique des moins de 70 kilos ! Et que dire du maréchal des logis Maxime Pauty, avec cette médaille d’or, là où on ne l’attendait pas forcément. Revanchard après son élimination au premier de l’épreuve individuelle de fleuret, il est devenu champion olympique avec l’équipe de France de Fleuret. De son côté, Jean Quiquampoix n’a pas tremblé sur le pas de tir. Favori dans l’épreuve de pistolet vitesse 25 mètres, il est devenu champion olympique.
Manon Brunet, avec le bronze, a été la première gendarme médaillée de ces jeux Olympiques de Tokyo (crédit photo : CNOSF/KMSP)
L’émotion de Manon Brunet avec ses deux médailles
Enfin, il y a cette émotion que Manon Brunet a partagée en sabre. Quatrième à Rio il y a cinq ans, elle a obtenu la médaille de bronze lors de l’épreuve individuelle, avant quelques jours plus tard, de devenir vice-championne olympique avec l’équipe de France. Enfin, il ne faut pas oublier certains athlètes qui n’ont pas démérité comme Rénelle Lamotte (1/2 finale du 800 mètres), Lisa Barbelin, éliminée en huitième de finale, et Marjorie Delassus qui finit quatrième, au pied du podium, en canoë.
Encore deux chances de médaille en pentathlon moderne
Avec déjà six médailles, ces jeux Olympiques de Tokyo sont déjà une réussite pour la Gendarmerie Nationale. Mais ce n’est pas peut-être pas encore fini. En effet, il reste deux chances réelles de médailles en fin de de semaine, et en particulier dans l’épreuve de pentathlon moderne. Chez les dames, Elodie Clouvel est en quête d’une médaille d’or, cinq ans après celle obtenue à Rio. Quant au maréchal des logis-chef Valentin Belaud, double champion du monde, il vise également l’or chez les hommes. Deux médailles venues du pentathlon moderne seraient synonymes de cerise sur le gâteau.
F.S.
Le gendarme Jean Quiquampoix champion olympique de tir de vitesse 25 mètres
