Jean Quiquampoix est imperméable à la pression. Avec un mental de guerrier. Sur le pas de tir, il est d’un sang-froid redoutable, ce qui en fait un adversaire quasi imbattable pour tout le monde. Quand le maréchal des logis-chef Jean Quiquampoix est dans cet état, il ne laisse que des miettes aux autres. Ses adversaires le savaient déjà et l’ont une nouvelle fois appris à leurs dépens. Sans surprise, Jean Quiquampoix est champion olympique de tir de vitesse 25 mètres. En écœurant les autres pistoliers, lors des qualifications comme en finale, il s’est rendu le concours facile. Parmi les cinq autres finalistes, il y avait deux anciens champions olympiques, mais Jean Quiquampoix leur a rapidement fait comprendre qui était le patron. Après l’argent à Rio il y a cinq ans, le voilà, cette fois, avec la plus belle des médailles autour du cou.
L’or et le record olympique
L’or : il ne pensait qu’à cela depuis cinq ans. A tel point qu’en finale, il s’est permis le luxe de conclure sur un 5 sur 5, égalant au passage le record olympique avec un score finale de 34 sur 40. "Ça a vraiment été un soulagement et une satisfaction d'avoir gagné. Je suis extrêmement heureux d'avoir remporté ma médaille de cette manière. On pourrait croire que c'est facile, que ça s'est déroulé comme sur des roulettes, mais c'était vraiment très dur émotionnellement. C'était vraiment dur de rester concentré, de ne rien lâcher sur chaque balle, sur chaque dixième de seconde, pour faire mouche sur chaque impact. À force d'avoir fait des finales et d'avoir travaillé, j'ai réussi aujourd'hui", expliquait-il au micro de France Télévisions.
Jean Quiquampoix n'a laissé aucune chance aux autres et égale aussi le record olympique (crédit photo : CNOSF/KMSP)
La Gendarmerie nationale me suit depuis 2015. Je les remercie énormément pour ce soutien.
Jean Quiquampoix, champion olympique en tir de vitesse 25 mètres
Jean Quiquampoix rend hommage à la Gendarmerie nationale
Une fois la médaille d’or autour du cou, Jean Quiquampoix n’a pas manqué de remercier également la Gendarmerie nationale pour son soutien quotidien depuis six ans maintenant. "C'est un de mes premiers partenaires, historiques. La Gendarmerie nationale me suit depuis 2015. Je les remercie énormément pour ce soutien. C'est un souci en moins : ils m'accompagnent au quotidien, en me détachant à 100 %. Ça me permet de m'entraîner plus sereinement et d'avoir ce soutien financier et psychologique pour aller en compétition",ajoutait-il sur L’Equipe.fr.
F.S.
Jean Quiquampoix, en route vers l’or
