<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Une gendarme du Gers condamnée pour des violences sur sa fille de 13 ans

Photo : En raison du métier de l'accusée, ce n'est pas une "affaire classique sur enfant" qui était jugée, selon l'avocat de la gendarme. (Photo d'illustration / PxHere)

6 décembre 2023 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Une gendarme du Gers condamnée pour des violences sur sa fille de 13 ans

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Jugée pour violences sur sa fille âgée de 13 ans, une gendarme du Gers a été condamnée à huit mois de prison avec sursis, le 5 décembre 2023, par le tribunal judiciaire d’Agen (Lot-et-Garonne). En raison de sa profession, cette mère de 41 ans, l’affaire avait été dépaysée et diligentée par le parquet d’Agen. Des […]

Jugée pour violences sur sa fille âgée de 13 ans, une gendarme du Gers a été condamnée à huit mois de prison avec sursis, le 5 décembre 2023, par le tribunal judiciaire d’Agen (Lot-et-Garonne). En raison de sa profession, cette mère de 41 ans, l’affaire avait été dépaysée et diligentée par le parquet d’Agen.

Des faits supposés de "tentative d'étranglement"

Le 29 mars, cette sous-officière avait été placée en garde à vue à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen pour des faits supposés de "tentative d’étranglement" sur sa fille de 13 ans. Selon ladepeche.fr, la militaire, en poste à la caserne d’Isle-Jourdain (Gers), s’était disputée avec l’adolescente et aurait placé ses mains à hauteur de son cou. Témoin des faits, le fils de 16 ans, aurait alors desserré les mains de sa maman du cou de sa petite sœur. De retour chez leur père, séparé de la mère et également gendarme, les adolescents avaient alors dénoncé les faits, ce qui avait ensuite conduit au dépôt d’une plainte dans la foulée.

 

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Le père, également gendarme, avait déposé plainte contre la mère dont il est séparé

Une fois la plainte déposée par le père de famille, la gendarme avait été placée en garde à vue. Déférée au parquet d’Agen, elle avait ensuite été placée sous contrôle judiciaire et laissée en liberté. Elle s’était vue retirer son arme de service.

Au tribunal d’Agen, tout le monde convenait que cette affaire de violences intra-familiales était particulière. Pour reprendre les termes de Me Aurore Chhe, avocate de la partie civile, il s’agissait d’un dossier "compliqué, complexe et assez grave". "Ce n’est pas un dossier classique sur enfant en raison du statut de ma cliente", a dit également Me François Roujou de Boubée, avocat de la défense.  Selon nos confrères, la victime de 13 ans était notamment revenue, durant l'enquête, sur la dispute avec sa maman, assurant : "Si mon frère n’était pas intervenu, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui".

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