Un gendarme condamné à du sursis après avoir perdu ses nerfs lors d’une intervention

Photo : Le gendarme écope d'une peine avec sursis. Il envisage une reconversion professionnelle dans un autre domaine. (Photo d'illustration: Sang Hyun Cho/Pixabay)

26 mai 2024 | Société

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Un gendarme condamné à du sursis après avoir perdu ses nerfs lors d’une intervention

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Un gendarme de 39 ans a été condamné, le 15 mai 2024, à une peine de trois mois de prison avec sursis par le tribunal de Caen après avoir donné un coup pied à un père de famille lors d’une intervention en 2023 dans la commune des Monts d’Aunay. Sanctionné par sa hiérarchie, il a été retiré de toutes les opérations depuis les faits.

Le gendarme a perdu ses nerfs

Comme le rappelle Ouest-France, les gendarmes ont été sollicités le 1er juillet 2023 aux alentours de 22h30 pour des violences familiales. Sur place, ils ont fait face à des parents ivres et des enfants qui se plaignaient de ne pas avoir mangé. Les militaires ont alors prévenu le procureur de la République qui a ordonné le placement provisoire des enfants chez leur grand-mère pour le week-end.

Le père de famille a refusé qu’on lui retire ses enfants. C’est alors qu’un des gendarmes a perdu ses nerfs, et lui a adressé un coup de pied au visage. Ses collègues ont ensuite tenté de le calmer. La victime a été blessée mais sans gravité.

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Le gendarme revenait d'un arrêt maladie pour burn-out

Le militaire, auteur du coup de pied, revenait d’un arrêt maladie pour burn-out et dépression. Retiré de toutes les opérations depuis les faits, il était jugé, le 15 mai 2024, par le tribunal correctionnel de Caen. À la barre, l’homme a avoué qu’il ne "s’estime plus capable de prendre le recul nécessaire" pour faire son métier de gendarme. En plus, il "n’arrive plus à rester calme dans les affaires quand il voit des enfants en souffrance".

Le militaire a également exprimé son souhait d’entamer une reconversion professionnelle et de quitter la Gendarmerie. Sa condamnation à trois mois de prison avec sursis ne sera pas inscrite au bulletin n°2 de son casier judiciaire.

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