Dans la nuit du 12 décembre 2021, aux alentours de minuit, deux bombes artisanales explosaient dans la cour de la gendarmerie de Château-Renard, dans le Loiret. L’enquête, confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Montargis, permettait d’interpeller, dès le 14 décembre, les auteurs des faits. Il s’agit de trois hommes âgés de 20 à 39 ans, qui ont dû répondre de leur acte vendredi 21 janvier 2022, devant le tribunal judiciaire de Montargis.
"Des actes intolérables et d'une particulière gravité"
Deux d'entre eux avaient été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. En état de récidive légale, le premier a écopé de deux ans d'emprisonnement, dont un avec sursis. Son précédent sursis de trois mois a par ailleurs été révoqué, portant à 15 mois de prison ferme la peine à exécuter. Il a été maintenu en détention. Ses deux complices se sont vus infliger une peine de 18 mois d'emprisonnement, dont huit avec sursis probatoire.
"Seul celui qui était en détention provisoire a été maintenu en prison, l’autre, qui était sous contrôle judiciaire, pourrait bénéficier d’un aménagement de peine", a précisé le procureur de la république de Montargis dans un communiqué. Lequel a dénoncé "des actes intolérables et d'une particulière gravité" dans des locaux "où résident qui plus est les militaires et leurs familles".
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Les explosions n’avaient heureusement fait ni dégâts ni blessés. Les engins étaient des bouteilles en PVC remplies d'acide chlorhydrique et de morceaux d'aluminium dont le mélange sous pression provoque une réaction chimique qui déclenche une explosion.
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