Prison ferme pour deux frères après avoir giflé un gendarme le soir du 14 juillet

Photo : Les casiers judiiciaires des deux frères présentaient déjà plusieurs mentions (Photo d'illustration : CQF-avocat/Pixabay)

24 juillet 2025 | Société

Temps de lecture : < 1 minute

Prison ferme pour deux frères après avoir giflé un gendarme le soir du 14 juillet

par | Société

Deux frères ont été condamnés à de la prison ferme dans la Sarthe, pour violences et outrages à l’encontre des gendarmes, lors des festivités du 14 juillet.

Deux frères ont été condamnés à de la prison ferme après avoir giflé un gendarme, le soir du 14 juillet 2025, à Mamers (Sarthe). Les prévenus sont âgés de 29 et 31 ans. Ils étaient jugés par le tribunal du Mans, le 18 juillet 2025, pour outrages et violences envers les gendarmes.

Selon Ouest-France, les gendarmes ont tenté, à deux reprises, de calmer les deux frères lors de la soirée du 14 juillet, à Mamers. La première fois, l’un des prévenus est monté sur la scène et a interrompu un concert. Puis, juste après le feu d’artifice, ils ont été impliqués dans un début de bagarre avec un groupe de jeunes. Ils se trouvaient alors près du bar du camping.

Les gendarmes ont été insultés par les deux frères. En état d’ébriété, le plus jeune est alors devenu incontrôlable. Il a repoussé l’un des gendarmes puis a asséné une gifle à l’autre.

Provocations lors du procès

Lors de son procès, l’auteur de la gifle a nié les faits, invoquant un manque de preuves. « J’ai fait cinquante gardes à vue' » a-t-il lancé à la présidente. À plusieurs reprises durant l’audience, ce père de trois enfants, sans travail et en attente d’un logement social, a eu un comportement déplacé face aux juges. Il leur a coupé la parole et les a défiés du regard. De son côté, le grand frère a juste reconnu les injures envers les gendarmes.

Les casiers judiciaires des deux frères présentent une vingtaine de mentions. Les juges les ont condamnés à six et huit mois de prison ferme.

Lire aussi : Charente-Maritime : un gendarme blessé par balle lors d’une intervention

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi