Un arrêté du 17 novembre 2025, publié le mercredi 19 novembre au Journal officiel, énumère les 528 « zones interdites à la captation et au traitement des données recueillies depuis un aéronef ». La liste de ces zones interdites vient ainsi de passer à quelque 530 en 2025 (contre 160 en 2017). Les deux cents établissements pénitentiaires constituent les zones interdites les plus nombreuses, devant les sites militaires, les centrales nucléaires, l’Elysée ou Matignon.
Un an d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende
Chaque zone interdite comporte un numéro d’immatriculation, le nom de la commune, le nom du site ainsi que les limites du polygone définies par des points géographiques. Parmi les derniers inscrits sur cette liste, on relève des datas centers, des usines d’armements ou le site des imprimeries de la Banque de France dans le Puy-de-Dôme. Le non-respect de l’interdiction de survol et de prises de vues aérienne au dessus d’une zone déterminée est passible d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
Voici depuis 2017, l’évolution du nombre des sites interdits: 157 (janvier 2017), 247 (octobre 2017), 291 (mars 2019), 319 (janvier 2020), 410 (juin 2021), 445 (janvier 2023), 454 (octobre 2023), 471 (juin 2024), 528 (novembre 2025).
PMG
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