Dans son malheur, il a eu une chance incroyable. Un cycliste d’une soixantaine d’années a fait un malaise le 12 juin sur la commune d’Olmeto, en Corse-du-Sud. Au niveau du hameau d’Abbartello, l’homme chute sous les yeux du maréchal des logis-chef Johan, gendarme au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix.
Le montagnard est un secouriste expérimenté. Il "stoppe immédiatement son véhicule et se porte au secours de cet homme, qui a perdu connaissance", explique la gendarmerie de Corse sur sa page Facebook.
Le massage cardiaque prodigué par le chef Johan a permis de ranimer le cycliste qui a ensuite été pris en charge "par les sapeurs-pompiers, le Smur, puis héliportée, conscient, vers le Centre Hospitalier d'Ajaccio".
Moins de 20% des témoins accomplissent les gestes de premier secours
Lors d’un arrêt cardiaque, la rapidité de la mise en place des gestes de premiers secours est primordiale car le sang ne circule plus et le cerveau n’est donc plus alimenté en oxygène. "Au-delà de 5 minutes d’arrêt du coeur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c’est la mort assurée", explique la Fédération française de cardiologie.
"Le massage cardiaque permet de relancer la circulation sanguine et donc l’oxygénation des cellules", ajoute l’association de cardiologues qui rappelle que, 7 fois sur 10, les arrêts cardiaques surviennent devant témoin mais que moins de 20 % d’entre eux accomplissent les gestes de premiers secours.
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