<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Pas d’arbitrage de Matignon sur le FIC

Photo : L'une des conférences du FIC (Photo d'illustration).

16 mars 2023 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Pas d’arbitrage de Matignon sur le FIC

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Il n’y aura finalement pas d’arbitrage de Matignon sur le Forum international de la cybersécurité (FIC), prévu dans les premiers jours du mois d'avril à Lille. Selon La Lettre A, le cabinet d’Elisabeth Borne a finalement refusé de trancher sur le niveau de participation des spécialistes cyber du ministère de l’Intérieur – et donc de […]

Il n’y aura finalement pas d’arbitrage de Matignon sur le Forum international de la cybersécurité (FIC), prévu dans les premiers jours du mois d'avril à Lille. Selon La Lettre A, le cabinet d’Elisabeth Borne a finalement refusé de trancher sur le niveau de participation des spécialistes cyber du ministère de l’Intérieur – et donc de la Gendarmerie – à ce salon, l'un des événements phares du secteur devenu l'une des vitrines du savoir-faire des gendarmes cyber.

La décision de participer ou pas au FIC est donc renvoyée aux intéressés, que ce soient les services du ministère de l’Intérieur ou les autres administrations, comme l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), concernés par l’événement. Co-organisé par l’Arme, le FIC traverse une mauvaise passe depuis plusieurs semaines. 

Pas de stand loué par les Armées

Au début de l’année, l’hebdomadaire économique Challenges avait en effet dévoilé le lâchage de la manifestation par les militaires. Selon ce journal, le directeur par intérim de la Dicod (Délégation à l'information et à la communication de la défense) avait expliqué dans un courrier interne que le ministère des Armées et ses entités ne loueront pas de stand pour l’édition 2023 du FIC. 

Raison invoquée: la hausse des coûts dans l’événementiel et la multiplication des salons. Mais, ajoutait l’hebdomadaire, il existerait une raison officieuse liée au “risque réputationnel de travailler avec Avisa", l’entreprise qui avait racheté en 2020 CEIS, le partenaire historique des gendarmes pour ce salon. Une société, spécialisée dans l’intelligence économique, les affaires internationales et la cybersécurité, qui a été mise en cause pour avoir fait publier de fausses tribunes dans les espaces participatifs de sites de presse. 

A quelques semaines de l’ouverture du salon, à défaut de louer un stand, plusieurs cadres de l’administration ont bien prévu de faire le déplacement à Lille. Ainsi, le général de division Marc Boget, le patron des cybergendarmes, devraient bien être sur place, ainsi que le chef des cybermilitaires, le général de division Aymeric Bonnemaison.

L’Intérieur demande à Matignon de clarifier la participation de ses spécialistes cyber au FIC

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