<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Nouvelle déchéance de nationalité

Photo : La personne visée par cette procédure administrative perd sa nationalité française. (Photo d'illustration - LP/L'Essor)

3 février 2024 | Société

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Nouvelle déchéance de nationalité

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Un décret, daté du 1er février 2024 et publié samedi au Journal officiel précise que "sur l’avis conforme du Conseil d’Etat, est déchu de la nationalité française Boumedienne Saker, né le 23 décembre 1999 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)".

Selon Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), cet homme avait été condamné après avoir voulu se rendre en Syrie pour rejoindre l'Etat islamique et avoir envisagé une action violente à Paris. Il avait par ailleurs fait l'objet d'un gel de ses avoirs = pour une durée de six mois – par un arrêté d'août 2022 du ministère de l'Economie et des Finances.

34 déchéances depuis 2015

La déchéance de nationalité, mesure administrative prise sur l'avis conforme du Conseil d'Etat, a été prononcée à trente-quatre reprises depuis 2015 : deux fois depuis le début de l'année 2024, onze fois en 2023, six en 2022, quatre en 2021, quatre en 2020, deux en 2019 et cinq en 2015. Elle a uniquement visé des Français possédant une autre nationalité, qui ont participé à des attentats ou des tentatives d'attentat en France, ou combattu dans les rangs de Daech (Etat islamique) ou ceux d'Al-Qaïda, ou tenté de les rejoindre, en Syrie ou en Irak, ou encore apporté un soutien logistique et financier à ces organisations terroristes.

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