Stuxnet : un ver informatique dans les centrifugeuses iraniennes
On estime que c’est la très high-tech National Security Agency (NSA), l’agence de renseignement technologique américaine, qui, avec les Israéliens, a conçu Stuxnet. Ce ver informatique malveillant visait vraisemblablement les centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d’uranium.
L’Elysée : une tentative d'espionnage très élaborée en 2012
La même agence américaine, la NSA, est également soupçonnée d’avoir été derrière la tentative d’espionnage très élaborée qui a visé l’Elysée en mai 2012. Une manœuvre de haute volée, qui avait débuté par l’approche d’influents conseillers sur Facebook, renvoyés ensuite vers un faux site internet simulant celui de l’Elysée, pour récupérer ainsi leurs identifiants.
Airbus : une attaque informatique révélée en 2019
Le géant européen du transport aérien a été visé dans une attaque informatique révélée en 2019. Une opération d’espionnage venue sans doute de Chine, et qui visait des sous-traitants.
Petya : plus d'un milliard d'euros de préjudice
Le bilan du virus informatique Petya est particulièrement salé : ce faux rançongiciel, apparu en juin 2017, a causé au moins 1 milliard d’euros de préjudice. Dont l’industriel Saint-Gobain, qui avait estimé son manque à gagner à 250 millions d’euros. Même facture pour le spécialiste du transport maritime Maersk, qui avait dû arrêter des terminaux de fret.
Macron Leaks : les services russes à la manoeuvre ?
Les emails de son équipe avaient fuité avant l’élection de 2017, un piratage « simple », attribué par des experts à un service russe.
Alexander Vinnik : un hacker en prison
En 2016, le rançongiciel Locky sévit dans le monde, réclamant à ses victimes une rançon de quelques milliers d’euros. Une fois n’est pas coutume, grâce à l’enquête des gendarmes et du FBI, un suspect a été identifié, Alexander Vinnik. Il a été condamné en appel, en juin 2021, à cinq ans de prison pour le blanchiment des rançons.
Santé : les hôpitaux français visés après les hôpitaux américains
Pas de pitié : en pleine pandémie, de nombreux hôpitaux français ont été victimes d’attaques par rançongiciel, bloquant leur fonctionnement à une période critique. La campagne fait suite une vague d’attaques contre les hôpitaux américains, plus en mesure de payer des rançons que leurs homologues hexagonaux…
Comment les anciens du GIGN viennent au secours des victimes d’extorsion numérique