Les annonces fleurissent régulièrement sur le site du pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale ou sur celui du Journal officiel. Expert de haut niveau en intelligence artificielle, en cloud ou en cybersécurité : la Gendarmerie est friande de ces profils techniques pointus sur le numérique.
Des recrutements difficiles
Mais ces recrutements ne sont parfois pas si aisés, tant ces compétences sont rares et chères. Au Forum international de la cybersécurité, en janvier, le chef du très pointu département informatique électronique (INL) de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie déplorait ainsi un peu moins d’un tiers de postes non pourvus.
Dans une agence de cybersécurité, Quentin a fait partie de ces officiers commissionnés high-tech de la Gendarmerie. Au Centre de lutte contre les criminalités numériques, cet ingénieur avait un rôle de support technique pour les enquêteurs. Dans cette même unité, un autre officier commissionné avait développé une fonctionnalité pour faciliter le travail d’enquête sur les factures détaillées.
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Si, bien sûr, leur aide est bienvenue, c’est tout l’écosystème de ces unités qui est geek. "La plupart des enquêteurs sont amenés à passer une licence professionnelle à l’université technologique de Troyes, ils disposent de compétences spécifiques qui leur permettent de réaliser des enquêtes cyber plus poussées", note ainsi Quentin. Avis aux amateurs.