<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Les décorations : un domaine sensible

Photo : Il ne faut oublier personne... (Photo : L.Picard/L'Essor).

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Les décorations : un domaine sensible

par | Décorations militaires, Société

"Les décorations, c’est un domaine sensible, avec une obligation : n’oublier personne!", résume le colonel Jean-Marc Audouin, chef du bureau chancellerie dépendant de la sous-direction de l’accompagnement du personnel à la Direction des personnels militaires (DPMGN). "Nous devons faire de notre mieux pour que soit attribué le maximum de médailles prévues dans les contingents réservés […]

"Les décorations, c’est un domaine sensible, avec une obligation : n’oublier personne!", résume le colonel Jean-Marc Audouin, chef du bureau chancellerie dépendant de la sous-direction de l’accompagnement du personnel à la Direction des personnels militaires (DPMGN). "Nous devons faire de notre mieux pour que soit attribué le maximum de médailles prévues dans les contingents réservés à la Gendarmerie", poursuit son adjoint, le lieutenant-colonel Alain Passelande, chef de la section Décorations.

Chaque nomination passe par trois filtres

L’instruction des dossiers pour la Légion d’honneur, la Médaille militaire ou l’ordre national du Mérite (ONM), dure de douze à dix-huit mois. Avant la parution des décrets, chaque proposition de nomination devra être validée par la grande chancellerie de la Légion d’honneur – qui gère Légion d’honneur, Médaille militaire et ONM –, puis signée par le président de la République.

Auparavant, chaque nomination passe par trois filtres. D’abord par celui des critères de la grande chancellerie de la Légion d’honneur : il faut normalement vingt ans de service pour la Légion d’honneur  ; dix ans pour la Médaille militaire ; et huit ans pour l’ONM. Deuxième filtre, celui du ministère des Armées et de la Gendarmerie  : pour la Légion d’honneur et la Médaille militaire, la priorité est donnée aux gendarmes cités et aux plus anciens.

Ainsi, une citation à l’ordre de la Gendarmerie réduit l’ancienneté demandée  : "Les plus hautes récompenses dans un dossier permettent d’accélérer l’accès" à ces trois médailles. Troisième filtre, celui de la DGGN, qui veut faire en sorte que, "au regard des fonctions exercées et des responsabilités tenues", un sous-officier ne quitte pas le service actif sans la Médaille militaire, ou qu’un officier parte à la retraite avec la Légion d’honneur ou l’ONM.

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Lors de l’instruction des dossiers, "nous insistons particulièrement sur l’honorabilité et l’exemplarité de la carrière", souligne le lieutenant-colonel Alain Passelande, "tout en faisant  notre possible pour remplir les contingents fixés".

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