Guillaume XXX, 35 ans, sera donc obligé pendant deux ans de se soumettre à une obligation de "soins psychologiques" en lien avec son "addiction à l'alcool", a détaillé la présidente du Tribunal correctionnel de Nantes. Il aura aussi interdiction de recontacter et de se présenter chez son ex-compagne, qu'il avait rencontrée il y a trois ans ans lors d'une garde à vue pour détention de cannabis – ce qui lui avait déjà valu à l'époque une première sanction disciplinaire de dix jours.
Le gendarme devra également accomplir un stage de sensibilisation aux violences conjugales et sera inéligible cinq ans. Surtout, sa peine a été inscrite sur le volet du casier judiciaire accessible aux employeurs, ce qui signifie qu'il va selon toute vraisemblance perdre son emploi dans la Gendarmerie nationale.
Sur le plan civil, il devra verser 2.000 euros de dommages et intérêts et 700 euros de frais de justice à Alexandra XXX, son ex-compagne. Il est également redevable de 1.500 euros de dommages et intérêts et 400 euros de frais de justice à son ancien commandant de brigade, ainsi que 300 euros de dommages et intérêts et 400 euros de frais de justice au mari de ce dernier, dont il avait aussi brièvement usurpé l'identité. Le jugement a été frappé d'exécution provisoire, ce qui signifie qu'il s'applique dès à présent, même si Guillaume XXX en faisait appel.
"En trois clics, vous avez un numéro qui est tout autre que le vôtre"
L'affaire avait démarré par la plainte du commandant de brigade de La Chapelle-sur-Erdre, J. M., le 1er février 2022.