Cela partait d’une bonne intention mais c’est un fail (un loupé). Le député (RN) des Alpes-Maritimes Lionel Tivoli a publié vendredi un communiqué pour raconter sa visite "ce mercredi 24 août […] à la gendarmerie de Grasse afin de prendre en considération les réclamations des forces de l’ordre".
Le constat n’est pas rose. En effet, l’élu dénonce des "conditions de travail des effectifs de gendarmerie" qui ne sont "pas optimales pour préparer leurs interventions quotidiennes".
Problème, comme le note avec gourmandise le quotidien régional Nice-Matin qui a soulevé le lièvre "à la caserne de Grasse, personne n’a aperçu l’ombre de la veste bleu marine de celui qui fait 'de la protection [des] forces de l’ordre [son] cheval de bataille'".
"Peut-être qu'il confond policiers et gendarmes?'
Le journaliste a interrogé un des gendarmes de la caserne de Grasse qui "glisse en souriant: 'Mais on a entendu dire que M. Tivoli avait eu un rendez-vous au commissariat. Peut-être qu’il confond policiers et gendarmes?'".
De fait, Lionel Tivoli qui souhaite, rappelle Nice-Matin, être un député "de terrain" au contact des problèmes "réels", a bien confondu policiers et gendarmes. Son erreur reconnue, il a publié un nouveau communiqué évoquant bien les policiers. Ce mardi il devait se rendre à la caserne de gendarmerie de Grasse.
Rencontre avec le Commissaire de Police de Grasse, retrouvez mon communiqué 👇
Posted by Lionel Tivoli on Monday, August 29, 2022
Le risque d’être agressé est quatre fois plus élevé pour un policier que pour un gendarme