La France fait don à l’Ukraine d’un laboratoire mobile d’analyse ADN, sur le modèle de celui de l’IRCGN

Photo : Le laboratoire mobile d'analyses génétiques de la Gendarmerie se compose de deux grandes tentes blanches juxtaposées à une camionnette. Un dispositif projetable en métropole et en outre-mer. Crédit : M.G/Essor

18 juillet 2022 | Société

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La France fait don à l’Ukraine d’un laboratoire mobile d’analyse ADN, sur le modèle de celui de l’IRCGN

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Ce LAB’ADN, offert par la France, est similaire à celui déployé sur le terrain par la mission d’appui criminalistique française de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Il est financé par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères. C'est un dispositif projetable, sans équivalent dans le monde de la génétique médicolégale, […]

Ce LAB’ADN, offert par la France, est similaire à celui déployé sur le terrain par la mission d’appui criminalistique française de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Il est financé par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères. C'est un dispositif projetable, sans équivalent dans le monde de la génétique médicolégale, permettant d’opérer rapidement des analyses génétiques d’une grande quantité de prélèvements biologiques. Il a été développé par la société française TRACIP (groupe Deveryware, expert européen des technologies d’investigation et des services pour la sécurité globale). TRACIP est le 1er laboratoire français privé d’investigation numérique. Le LAB’ADN a été développé en lien avec l’IRCGN, expert en matière d’identification des victimes prélèvement et traitement ADN) et de recueil de preuves.

Dans le cadre de son appui concret aux efforts déployés en ce sens par les autorités ukrainiennes et par la Cour pénale internationale (CPI), la France – précise le communiqué de presse conjoint du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer d'une part, et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères d'autre part – met déjà une magistrate et plusieurs enquêteurs spécialisés à disposition du bureau du procureur de la CPI, et a versé à la CPI une contribution financière exceptionnelle de 500.000 euros. Une mission de deux médecins légistes et d’une quinzaine de gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) a également été déployée sur le terrain pendant plusieurs semaines, en réponse à la demande des autorités ukrainiennes.

Sous l’impulsion de la présidence française du conseil de l’Union européenne, le mandat de l’agence Eurojust a par ailleurs été renforcé – précise le communiqué – pour permettre à l’Agence de préserver, stocker et analyser des preuves de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide, en vue de les redistribuer aux enquêtes pénales ouvertes par l’Ukraine, par les autorités judiciaires des États membres de l’UE et par la Cour pénale internationale.

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