<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> L’ancien gendarme adjoint néo-nazi condamné à 18 ans de prison pour « terrorisme »

Photo : La cour d'assises spéciale des mineurs (photo d'illustration)

2 juillet 2023 | Société

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L’ancien gendarme adjoint néo-nazi condamné à 18 ans de prison pour « terrorisme »

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Les quatre membres de ce petit groupe de néo-nazis ont été condamnés vendredi soir à des peines allant de un à dix-huit ans de prison ferme par une cour d'assises spéciale des mineurs à Paris. La peine la plus lourde, dix-huit ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté des deux tiers, a été prononcée […]

Les quatre membres de ce petit groupe de néo-nazis ont été condamnés vendredi soir à des peines allant de un à dix-huit ans de prison ferme par une cour d'assises spéciale des mineurs à Paris. La peine la plus lourde, dix-huit ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté des deux tiers, a été prononcée contre Alexandre Gilet,  ex-gendarme volontaire grenoblois de 27 ans, qui "avait pris un ascendant incontestable sur le groupe", selon  le président de la cour Christophe Petiteau. Les trois autres accusés, qui comparaissaient libres sous contrôle judiciaire, sont condamnés à des peines plus légères, dont la partie ferme  sera aménageable.  Les quatre hommes, qui ont dix jours pour faire appel, étaient jugés depuis le 19 juin pour "association de malfaiteurs terroriste".

 Membres d'un forum privé sur la messagerie Discord, nommé "projet  Waffenkraft" (puissance de feu), créé en 2017 et qui comptait une vingtaine de membres, ils y échangeaient propos haineux et menaces contre les étrangers, les Juifs, les homosexuels et les institutions.
Certains avaient essayé les armes détenues par Alexandre Gilet : un pistolet, un fusil de chasse et un fusil d'assaut. Ils étaient aussi accusés d'avoir préparé des actions violentes contre des mosquées, des organisations comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et des personnalités politiques comme l'ex-candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon.
Il s'agissait du premier dossier de cette nature jugé par une cour d'assises et non en correctionnelle.

PMG (avec AFP)

  

Quatre jeunes hommes appartenant à l’ultradroite, dont un ancien gendarme adjoint volontaire, comparaitront en juin 2023 devant la cour d’assises spéciale à Paris pour avoir envisagé, cinq ans auparavant, d’attaquer les communautés juive et musulmane.

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